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» Les contributions des internautes - Page 19/23
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La fleur du souvenir.
Envoyé par marginal49 le 09/11/2004 à 02:35
La fleur du souvenir.
Le coquelicot, fleur mémorable qui n’oublie jamais..
De couleur pourpre, tachée de sang, tu fleuries la mémoire
De nombreux soldats qui par bravoure sont morts au combat.
Tu es apparue un matin au milieu d’un champ de bataille
Solitaire, entourée par des milliers de combattants
Qui d’une démarche lourde et militaire ont foulé tes pétales
Sous leurs pas, souillant ainsi ta bannière de fleur.
Mais tu as eu compassion pour eux..
Déterminée à ne pas te laisser anéantir,
Tu es demeurée prospère malgré la poussière et les cendres brûlantes.
Avec amour, tu t’es mêlée au bataillon.
Sorties d’une terre aride, tes racines agitées et dispersées
Par l’éclat des bombes ont arraché à la boue leurs chaudes
Larmes de tristesse afin de les contenir dans un calice noirci
Qui hélas ne dégageait aucun parfum.
Mais de noble fleur que tu es, tu as tressaillie d’espérance
Au souvenir de tous ces soldats tués pour la patrie..
Et ton coeur blessé par cette sanglante milice
A pris la couleur de ces gouttes de sang qui ont perlées
Sur ta tige, puis avec compassion tu as sue apaiser leurs sanglots.
Humblement, au son du clairon, tu t’es dressée fidèle au garde-à-vous fleurissant sous tes racines la mémoire de tous ces coeurs froissés..
Et c’est souvent sous silence que tous ces soldats ont trépassés.
Mais toi le tendre coquelicot tu ravivais leur vie de déboire
Projetant dans leurs rêves des jardins fabuleux
Aux couleurs de tes fleurons glorieux.
Et à leurs yeux, tu avais vraiment cet air de rose.
Même dans cette réalité de guerre toi le simple coquelicot
Tu as su écouter leurs cris de détresse
Lorsque désespérés, ils ont avancé sous la pluie des bombes et de la mitraille.
Ainsi lorsque les soldats te voyait croître au milieu des ruines,
Tu leur apportais un élan de courage..
Ils devenaient alors intrépides allant jusqu’à donner leur propre vie
Pour leurs frères et leurs démunis..
Tu étais pour eux la fleur de l’espoir, leur emblème de liberté.
Toujours en prospérant malgré les nombreux tués,
La grande armée a continué pour nous son ascension
Afin de défendre notre pays.
Et toi aussi le coquelicot tu te multipliais.
Avec assurance, tu étendais ton espèce au delà de ces débris de fer et d’argile..
Comme une fleur dans un désert.
Courageusement, franchissant pour nous des horizons barbelés
Le jeune soldat a poursuivi son périple jusqu’au bout de son sang..
Et à fleur de peau, à son dernier souffle, il a crié “VICTOIRE!”
Au silence propice de tous ces canons éteints..
Il est mort pour nous..
Mais son nom ne passera jamais à l’histoire.
Seulement une croix de fortune surplombe son corps enterré
Au champ d’honneur.
D’un pas plus lent, portant pour lui son drapeau,
Ses compagnons ont terminé pour lui son combat, jusqu’à la libération finale de notre pays.
Et en ce jour mémorable, à onze heures du matin,
Un jeune coquelicot est venu fleurir
Sur la tombe du soldat inconnu...
Nelson.
(marginal49)
-
MARJOLAINE///
Envoyé par Sarita le 31/10/2004 à 11:06
Garnets remind you of blood, passion,
crimes of passion.
They were there at the start.
At some point did they depart.
A poor waif is pitied and taken
from her lonely misery
to see the world
in the company of a lady.
The man,
she confuses as her father.
He whisks her off toward the East,
and takes advantage of her.
She paints; she writes verses;
she slips into a dream, into another girl;
she sings German love songs
high, on the edge of the sky.
What has happened to her
late this night?
Vanished, on a train, in fright
on a cold mountain trellis?
If you know colors, taste them
what's words?
If you live in another world
where's home?
Sarita Termignon
-
Pour ceux pour qui Ier novembre prend sens...
Envoyé par l'équipe le 29/10/2004 à 12:17
Ne pleure pas si tu m’aimes …
La mort n’est rien.
Je suis seulement passé de l’autre côté
Je suis moi tu es toi
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours
Donne moi le nom que tu m’as toujours donné,
Parle moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas un ton différent,
Ne prend pas un ton solennel ni triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Pris, souris, pense a moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison il a toujours été :
Sans emphase d’aucune sorte sans trace d’ombre.
La vie signifie toujours ce qu’elle a signifié
Elle est ce qu’elle a toujours été le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serai-je hors de ta pensée
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin !
Tu vois, tout est bien …
Ne pleure pas si tu m’aimes.
Si tu savais le don de Dieu et ce qu’est le Ciel
Si tu pouvais entendre d’ici le chant des Anges et me voir au milieu d’eux
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et
Les champs éternels, les nouveaux sentiers où je marche.
Si un instant tu pouvais contempler comme moi
La beauté devant laquelle toutes les beautés palissent !...
Quoi tu m’as vu, tu m’as aimé dans le pays des ombres et
Tu ne pourrais ni me revoir, ni m’aimer encore …
Dans le pays des immuables réalités ?
Ho ! crois moi quand la Mort viendra briser tes liens comme
Elle a brisé ceux qui m’enchaînaient…
Et quand un jour que Dieu connaît et qu’il a fixé…
Ton âme viendra dans le ciel où l’a précédé la mienne.
Ce jour là, tu recevras celui qui t’aimait et qui t’aime encore.
Tu retrouveras ton cœur, tu en retrouveras les tendresses épurées
Essuie tes larmes et ne pleure pas si tu m’aimes.
Prière de Saint Augustin -
They Stop and Watch the Stars
Envoyé par B.E. Kahn le 20/10/2004 à 16:20
and drink tea while the big dipper
pours out its song, the silence
of millennia throbbing.
They stopwatch the stars--
if only they could--pause time still,
return to then. Shall they transit
Venus, live then in that essence?
They stop running from themselves, draw
a constellation of their fear, latch it to sky
to remind them of dread's folly. They laugh,
render its pig snout devouring their flowers.
Together they watch the planets move,
the seasons pass. Note the twinkling stars
as they present and evade--but constant in their shine. -
Pushed the off stacks after two months unruling
all senses to find my mirror displeasing. Prayers
requited, began rebuilding my rosary really setting
it down get supine caching! get register and slept yearned
for just but needed that monotone/the want of mary heard time
gone past click Teddy kept waving Sor Juana car
kept writing chant I'm waiting, freeze! Hands together! 6 misere
hale mary o hurry keep praying nobis pigs are here.
misere I needed confession name? monastery and fix
silver as a flash how long? has been need phone used her
face conversion--Nobis pater I was deluded! lordly Henry mixed
guided alluded even through the noster who
kept me arm's length in the sick bay o rabbi "when
you hit bottom you'll learn" when I got through
the coke to my face soaked with light but though
faith (to feel like a nun, in this body) dust again.
Andrew Chandler
-
Prière d'un pauvre
Envoyé par François le 12/10/2004 à 19:46
« Fais de moi un instrument de ta paix ;
Là ou est la haine, que je répande l’Amour,
Là où est l’offense,que je répande le pardon
Là ou est le doute, que je répande la foi ,
Là où est le désespoir, que je répande l’espoir,
Là ou sont les ténèbres, que je répande la lumière,
Et là où est la tristesse que je répande la joie.
Ô divin Maître ,
Fais que je ne cherche pas tant
A être consolé qu’à consoler
A être compris qu’à comprendre,
A être aimé qu’à aimer ;
Car c’est en donnant que l’on reçoit,
C’est en pardonnant que l’on est pardonné,
Et c’est en mourant que l’on naît à la vie éternelle »