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» Les contributions des internautes - Page 13/23
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Les Cailloux ...
Envoyé par Sam le 06/08/2005 à 17:23
Géants et fragiles
érodés et minuscules
ils façonnent
érigent
supportent
depuis la nuit de nos jours
les joies couleur ombre
Et les colonnes de nos vies
Dans le temple où tout se crée
ils avancent dans l'ignorance
partagent ses rouages
pansent les souffrances
Et fiancent nos errances
Entre eux, en jeux, à genoux
Ils bâtissent des palais pour prince et mendiants
Ils combattent l'inertie
du grain qui ensable nos vies
réduisent à néant le faux semblant
feux de miteux pensants
Pèlerin ! suis ce sentier
va dissoudre le pointillé
sens le fil du danger
des faux mont piétés
La poussière nourrit les chairs
guide la lumière
dans la quête
du précieux mouvement : L'ELAN
Sam.
-
Après Nous
Envoyé par Nicole le 01/08/2005 à 22:32
Après l’hiver des sentiments
Ici, vit l’été qui toujours ensoleille
Tout doucement et sûrement
Mes souvenirs qui brillent à merveille
Après la haine déployée
Se présente la douce joie
Parce que notre réalité
Nous montre que le chemin est toujours sous nos pas
Nos sentiments et ressentiments
Que nous avons du mal à exprimer
Donnent naissance au paravent
Car nous avons mal à nous rencontrer
Notre amour vit à distance
Il est ainsi protégé
Car nos respectives présences
Ne font que nous accabler
Parce que nous ne nous voyons plus
Nous vivons tous repères effondrés
Et nous dire que Nous n’est plus
Alors s’imposent nos pas comptés
Aujourd’hui l’été m’ensoleille
Me rappelle que la vie est belle
Et que même sans toi
Ma joie sera toujours là
Parceque j’ai eu la bénédiction
L’espace de quelques instants
De découvrir la lumière en mon fond
Et que le vrai bonheur là est présent
Encore la vie se chargera
De nous envoyer là ou nous devons aller
Et qu’à chacun de nos pas
Elle seule saura nous guider
Je lui offre mes humbles vers
Et lui rends ainsi hommage
Car la vie nous offre son air
Pour faire de nous de simples sages
Ce qui donne le ton
C'est le doute
Le doute de tout
De nous
De vous
Jamais sûr de rien
Ni de quelqu'un
Il va et vient
Du petit rien à la peau chagrin
Du géant aux mille vents
Il grandit
Vous bouscule
Avance telle une transe
Que déjà
Un autre s'annonce
Plus envahissant que le précédent
Toute quête dehors
Il rode ...permanent
Essayant d 'essaimer à la volée
ces graines mal germées
Vouloir lui tordre le cou
Pauvre petit chercheur
Vous perdriez le moteur
De cette merveilleuse cylindrée
Resterez réduit, figé
Comme cette belle page glacée
D'un magazine pour lobotomisés.
Sam.
-
Ah ! lucidité
Envoyé par Sam le 05/07/2005 à 17:07
A quoi bon être lucide ?
Pour mieux souffrir !
Contempler l ampleur des désastres
Parfois en étant là
A attendre on ne sais quoi
Dans l attente d’ un improbable émoi
Qui n arrivera pas
A force de combat entre le moi et le toi
Rien ne sert de faire la moue,
Le Nous se joue bien de ces débats,
L’ important est ailleurs,
Présent toujours
Ces sujets aveugles
Lui font un pied de nez
Et voici recommencée
La croisade des malmenés,
Qui ne verront jamais la lumière née
Dans leur maudite vie surannée,
Par peur de s’ élever !
Lasse de faire violence à mon esprit
afin de le contenir dans les limites érigées par la culture et ses chemins artificiels censés te mener tout droit aux paradis autorisés.
Lasse de briser mon coeur qui souvent
embrasse et se blesse sur des couteaux
acérés par l'amertume d'un puits impossible à combler.
Quand le souffle qui modèle les dunes du désert se heurte aux vanités immuables que peut-être avec un peu d'espoir les tempêtes viendront ébranler
Etoile dans un ciel obscur
L’âme dépose le masque de nuit
Sur son visage de lumière pure
On peut lire la joie de celui qui s’ouvre à autrui ignore la peur, n'est que pur esprit.
Une seule de ses paroles peut transformer la Vie.
Partout dans l’Univers les ténèbres le fuient
Et toi dans sa lumière tu le suis
Si tu es sage tu le suis.
Étoile qui guide les siens
La Reine aujourd'hui dévoile ses secrets
Magicienne, oeuvrant pour le bien
Elle a fait la promesse de partager ce qu’elle sait.
Et ouvre ses bras à l’humanité
Dans la tendresse, recule l’obscurité
En un mot tu sais qu’elle t’a compris
Et dans sa chaleur tu te blottis
Et si tu es sage tu la suis.
Étoiles que l’on croise parfois
Ce sont des humains qui ont grandi
Dans la pureté, dans l’Amour, par leur foi
Ont accompli l’œuvre pour laquelle ils sont ici
À ces êtres de Lumière je veux dire merci
Même sans les voir, souvent au cœur de la nuit
Je sens leur chaleur, et alors je les suis.
Je les suis.
Istina.
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Métisse...
Envoyé par Istina le 17/06/2005 à 13:44
Assise au soleil réceptive telle une antenne émotive attentive aux vibrations qui guideront ma plume pour je l'espère vous transmettre une nouvelle émotion
Je suis tranquille docile et les images défilent visions du cosmos qui s'enfilent comme des perles sur un fil où nuit et jour se succèdent en un battement de cils.
L'alliance des contraires je suis faite de cette matière première
du Nord et du Sud du noir et du blanc pour un brun qui rappelle la couleur de la Terre Mère
On a tous en soi un petit bout d'Univers
Un soupçon d'infini dans un grain de poussière
Filiation divine ou bien humain mystère, nos atomes des étoiles nous font frères il y a de quoi en être fiers
N'être qu'une humble créature mais terrain d'un combat qui dure entre le Paradis et l'Enfer
Et dire que je rêvais mon coeur pur
Je suis condamnée à m'asseoir à même le mur qui sépare les deux versions d'une même Histoire A voir les victimes comme les barbares manipuler le devoir de mémoire je ne sais plus lesquels croire
Dans les gouttes de mon sang-mêlé mon sang de métisse de traîtresse ou bien de mulâtresse s'affrontent sans s'arrêter des concepts opposés auxquels vous autres vous adhérez sans même avoir à y penser
Et j'en passe des heures à démêler en moi les leurres les erreurs liés à la conscience d'une race prétendument supérieure
Et j'en pleure des traces laissées par les ravages d'un esclavage encore ancré dans nos coeurs
Où est ma place ?
Nous sommes trop peu à porter le drapeau d'un peuple imaginaire où nous serions tous unis et frères
Trop peu à vivre et saigner pour cette chimère et mon temps est éphémère la bêtise humaine m'atterre de rage ma plume se fait amère
Jeter un regard sur la terre poser les yeux sur toutes ces guerres quand on y cherche de la lumière
Trop d'espérance est une torture
La cruauté de l'homme serait dans sa nature ?
