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» Les contributions des internautes - Page 15/23

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Déconnectés !!
Envoyé par Jack le 24/05/2005 à 15:27

Disconnection !

We are disconnected from Nature , from each other, from ourself …
We might have to make some basics changes !

De quoi avons nous besoin au juste ?

D’une chose bien plus forte que des révolutions de masses qui dans l’histoire répandent toujours le sang.
Nous avons besoin d’un "éveil" déterminant de la conscience individuelle : un changement de paradigme !
Bien sur ! que nous nous sommes interconnectés et qu’il faut être positif pour promouvoir la liberté et le développement des personnes en Europe et sur la planète.
Bien sur ! qu’il faut aller vers une vraie démocratie du partage : Il n’est plus possible qu’à peine 4 % de cette humanité consomme bientôt près de 30 % des ressources !!
Maya notre mère la Terre s’épuise ….
Les poètes, les artistes, et tous les humanistes ont un rôle à tenir et du courage à montrer .
Ils ne peuvent sans broncher après la prolifération nucléaire laisser militariser l’espace pour que demain nos enfants aient peur à nouveau (dans une grande régression ) que le « ciel leur tombe sur la tête » .
Il est important de rester vigilant pour que les mots et les discours préparant les actes servent la Planète, l’Homme et la Paix.




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La complainte du Gitan...
Envoyé par Nouchma le 23/05/2005 à 17:41

La complainte du gitan malheureux


J’ai quitté ma terre voilà bien des centaines d’années
J’ai quitté ma terre et depuis ;
J’erre sans savoir où je vais.
Chaque porte à laquelle je frappe reste fermée,
Chaque porte à laquelle je frappe reste verrouillée.
J’ai quitté ma terre voilà bien des années
Je ne m’en souviens plus je n’étais pas même né.
Dieu pourquoi m’as tu condamné à errer
Dieu pourquoi m’as tu condamné à pleurer ?
Dieu, pourquoi m’as tu forcé à l’exil ???
J’ai quitté ma terre de puis si longtemps
Et j’ai dansé jusqu’à en perdre haleine sous une lune en feu ;
J’ai dansé et j’ai chanté et je n’ai plus pensé..
Je n’ai plus pensé que tu m’avais quitté et que je t ‘avais laissée…
J’ai entendu les rires et les chants des miens, j’ai entendu les rires
Leurs chants et leurs doux refrains
Au matin je me suis éveillé…
Et le rêve comme une colombe s’est envolé.

Nouchma
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Condamné par le mutisme
Envoyé par Nabat's le 16/05/2005 à 19:18

Renfermé dans ma chambrée, de peur d'être chambré de par ma naïveté, j'ai préfèré vivre caché.

Devenu muet je n'ai pas entendu ma voix muet. Parfois je l'essayais mais je ne la reconnaissais jamais, je la haïssais alors je préfèrais rester muet

Renfermé dans ma chambré de peur d'être chambré de par ma naïveté j'ai préfèré vivre caché.

J'ai pris peur de parler, je ne savais plus comment cela fonctionnait. Le silence, les "non-dit", tout ce qu'ils ne disaient pas je le voyais et l'entendais, à deux doigts de le toucher je sentais cette envie d'y gouter. Mais trop dégouté de ma pauvreté j'ai préfèré me murer.

Renfermé dans ma chambré de peur d'être chambré de par ma naïveté j'ai préfèré vivre caché.

Avec une expression épurée la peur d'effrayer les autres m'envahit car j'aurais pu m'amuser à les tyraniser à l'aide de quelques phrases lèchées mais là encore j'ai préfèré me terrer comme un pauvre Martin creusant lui-même sa tombe puisqu'il n' avait que l'amour et l'idée que "ceux qui pensent en cercle ont les idées courbes" que lui avait laissé son ami Léo Ferré.

Renfermé dans ma chambré de peur d'être chambré de par ma naïveté j'ai préfèré vivre caché.

Renfermé dans ma chambré de peur d'être chambré par cette soi-disante naïveté j'ai préféréne demeuré que ce que j'étais: écorché. Vif je souffrais de voir que mes maux pouvaient anéantir des vies. Je ne voulais pas faire souffrir et j'ai opté pour le sourir pour que moi et moi seul porte cette douleur étrange.

Renfermé dans ma chambré de peur d'être chambré de par ma naïveté j'ai préfèré vivre caché.

Rares sont ceux qui sont venus frapper à ma porte et j'ai été frappé de voir qu'ils venaient m'apporté leur amitié sans pitié.

Renfermé dans ma chambré de peur d'être chambrépar mon candisme je fus condamné par le mutisme.

Ma voix se tassa en assurant chacun de ses pas. Raremant entendu et étrangement écouté mes paroles avaient plus de portée que les télés parabolisées. Impressionné et affolé de ne plus devancer certaines pensées il était bon que je reste caché, sans identité et muet.

Renfermé dans ma chambré de peur d'être chambré de par ma naïveté j'ai préfére demeuré muet pour ne pas être perçu comme un alièné.

J'agis je jailli des Eternités mais je resterai muet.

Nabat's. - Imprimer cette news


El Tiempo
Envoyé par Hector le 15/05/2005 à 23:36

El Tiempo


Grises horas y la lluvia mojando mis recuerdos.

Gratos recuerdos y la lluvia lava grises horas.

Sumergido en el mar negro de mis propios miedos

busco oxigeno en el pasado, recuerdo eterno.



La alegría de un niño encantado por sus propias ilusiones

y ansioso de un futuro que algún día será descubierto

hoy se opaca con la llovizna tenue del hacerlo cierto

y busca refugio en la casa de los recuerdos muertos.



El viento arranca las hojas del árbol

y al vacío caen sin poder vencerlo

como el tiempo arranca de la vida momentos

que al caer se transforman en recuerdos.

Hector del Curto

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OCEAN CHILD
Envoyé par JCM le 15/05/2005 à 23:34

OCEAN CHILD

Lazy, silent clouds
Dancing as they fly,
Spinning with the wind
Gently blowing by...

Lonely sailors' hearts
Weeping in the waves,
Calling patiently
From their ocean graves...

Oh! How can I
Leave my ocean child?

Misty eyes of green
Drifting in the breeze,
Riding on the crest
Of the seven seas...

Oh! How can I
Leave my ocean child?

After all these years,
I still wonder why:
Was it you or was it me
Who listened to their lies?
Teardrop in your eye,
Pretty ocean child,
How could you believe
That I would make you cry, cry, cry?

Broken dreams of love
Sleeping by my side,
Shifting endlessly
With the rolling tide...

Oh! How could I
Leave my ocean child?

Hummm....
Hummm....

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Vision !
Envoyé par Kacem le 10/05/2005 à 20:57

UNE VISION … UN RÊVE

…Et je demeure figé
Entre l’éclat du jour naissant
Et les rayons qui jouent avec la chevelure
Elle avance à contre jour
Entre les mouvements du corps
Et l’ondulation des cyprès de l’alentour
J’essaie d’intercepter l’image
De soulever la robe diaphane
De lire les traits de cette vision
D’un visage auréolé de lumière
Tout est musique et ensorcellement
La mouvance de ces pas réguliers
Et ce soleil qui avance
Dans la caresse des cheveux d’or
Même la brise accentue les notes
Sous la voix des oiseaux de passage
Elle joue en tant que modulatrice
En donnant à la frénésie de l’avancée
Tout un monde féerique
…Et je cherche un ultime appui
En m’adossant à un arbre solitaire
Et ces pas qui sont toujours réguliers
Qui continuent le même cheminement
Pour rapprocher la distance
Qui me sépare de l’apparition
Au fond d’un cœur qui vit d’oubli
Un pressant rappel surgit
D’un lieu perdu de ma mémoire
Les scènes se dérident
Les images émergent
Et un parfum longtemps respiré
Devancent les pas réguliers
Elle est plus proche, plus vivante
Plus belle que jamais
Juste le temps de l’étreindre
Juste le temps de l’embrasser
Une main secoue mon épaule
Et la vision s’évapore dans sa lumière
En ouvrant les yeux sur le cadran… du temps

© Kacem loubay
Khénifra
Maroc

Le poète de l’autre rive
__________________

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Pour le bel aigle de Gianni !
Envoyé par JCP le 08/05/2005 à 00:01

Réponse de chef dictée en 1855 !…pour les enfants de la Terre avec poésie et une conscience écologique dont nos actuels dirigeants devraient s'impregner.
...
(Le chef indien SEATTLE répond à la proposition d'achat des terres indiennes par le président Cleveland.
La population de "native américains" sur le continent américain fut estimée à 50 millions)


"Comment peut-on vendre ou acheter le ciel, la chaleur de la terre ? Cela nous semble étrange. Si la fraîcheur de l'air et le murmure de l'eau ne nous appartiennent pas, comment peut-on les vendre ?"


"Pour mon peuple, il n'est pas un coin de cette terre qui ne soit sacré. Une aiguille de pin qui scintille, un rivage sablonneux, une brume légère, tout est saint aux yeux et dans la mémoire de ceux de mon peuple. La sève qui monte dans l'arbre porte en elle la mémoire des Peaux-Rouges. Les morts des blancs oublient leur pays natal quand ils s'en vont dans les étoiles. Nos morts n'oublient jamais cette terre si belle, puisque c'est la mère du Peau -rouge. Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous. Les fleurs qui sentent si bon sont nos sœurs , les cerfs, les chevaux, les grands aigles sont nos frères ; les crêtes rocailleuses, l'humidité des Prairies, la chaleur du corps des poneys et l'homme appartiennent à la même famille. Ainsi, quand le grand chef blanc de Washington me fait dire qu'il veut acheter nos terres, il nous demande beaucoup…"

...

"Les rivières sont nos sœurs, elles étanchent notre soif ; ces rivières portent nos canoës et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler tout cela, et apprendre à vos enfants que les rivières sont nos sœurs et les vôtres et que par conséquent, vous devez les traiter avec le même amour que celui donné à vos frères. Nous savons bien que l'homme blanc ne comprend pas notre façon de voir. Un coin de terre, pour lui, en vaut un autre puisqu'il est un étranger qui arrive dans la nuit et tire de la terre ce dont il a besoin. La terre n'est pas sa sœur, mais son ennemi ; après tout cela il s'en va. Il laisse la tombe de son père derrière lui et cela lui est égal! En quelque sorte il prive ses enfants de la terre et cela lui est égal. La tombe de son père et les droits de ses enfants sont oubliés. Il traite sa mère, la terre et son père le ciel, comme des choses que l'on peut acheter, piller et vendre comme des moutons ou des perles colorées. Son appétit va dévorer la terre et ne laisser qu'un désert…."


"L'air est précieux pour le Peaux Rouge car toutes les choses respirent de la même manière. La bête, l'arbre, l'homme, tous respirent de la même manière. L'homme blanc ne semble pas faire attention à l'air qu'il respire . Comme un mourrant, il ne reconnaît plus les odeurs. Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder intacte et sacrée comme un lieu où même l'homme peut aller percevoir le goût du vent et la douceur d'une prairie en fleurs…"


"Je suis un sauvage et je ne comprends pas une autre façon de vivre. J'ai vu des milliers de bisons qui pourrissaient dans la prairie, laissés là par l'homme blanc qui les avait tués d'un train qui passait. Je suis un sauvage et je ne comprends pas comment ce cheval de fer qui fume peut-être plus important que le bison que nous ne tuons que pour lles besoins de notre vie. Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ? Si toutes les bêtes avaient disparu, l'homme mourrait complètement solitaire, car ce qui arrive aux bêtes bientôt arrive à l'homme. Toutes les choses sont reliées entre elles."


"Vous devez apprendre à vos enfants que la terre sous leurs pieds n'est autre que la cendre de nos ancêtres. Ainsi, ils respecteront la terre. Dites-leur aussi que la terre est riche de la vie de nos proches. Apprenez à vos enfants ce que nous avons appris aux nôtres: que la terre est notre mère et que tout ce qui . arrive à la terre arrive aux enfants de la terre. Si les hommes crachent sur la terre c'est sur eux-mêmes qu'ils crachent. Ceci nous le savons : la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Ceci nous le savons : toutes les choses sont reliées entre elles comme le sang est le lien entre les membres d'une même famille. Toutes les choses sont reliées entre elles…"


"Mais, pendant que nous périssons, vous allez briller, illuminés par la force de Dieu qui vous a conduit sur cette terre et qui, dans un but spécial, vous a permis de dominer le Peau-Rouge.
Cette destinée est mystérieuse pour nous. Nous ne comprenons pas pourquoi les bisons sont tous massacrés, pourquoi les chevaux sauvages sont domestiqués, ni pourquoi les mieux les plus secrets des forêts sont lourds de l'odeur des hommes, ni pourquoi encore la vue des belles collines est gardée par les fils qui parlent. Que sont devenus les fourrés profonds ? Ils ont disparu. Qu'est devenu le grand aigle ? Il a disparu aussi. C'est la fin de la vie et le commencement de la survivance .

Chef Seattle .

Nota: La culture indienne est une culture orale aussi plusieurs traductions de cette déclaration existent mais l'esprit reste bien le même : celui d'un grand chef visionnaire .Pour ceux qui veulent d'autres détails:http://www.letrieux.com/discoursseattle.htm









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