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» Les contributions des internautes - Page 18/23
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RIVIERE (Chanson)
Envoyé par Jean Charles le 20/01/2005 à 17:51
RIVIERE
Assis tout seul au bord de la riviere,
Tu regardes passer tes souvenirs.
Tes mains qui tremblaient, fragiles,
Sur ses bras si blancs et graciles,
Et les arbres qui s'agitaient...
sans soucis!
Refrain: Ellle coule, coule, coule,
Elle roule, roule, roule avec moi...
Elle roule, roule, roule,
Elle coule, coule, coule mais sans toi... sans toi.
Adieu, ruisseau, tu lui as vole son ame,
Le doux vermeil de ses yeux si calmes.
Sa voix si belle et caline
Dans le vent qui bercait tranquille
Les arbres qui voguaient dociles...
dans la nuit!
Pont: Ames en peine, tournant phalenes tout autour du miroir
Coeurs meurtris, venant mourir, disparaissent sans espoir.
On dit toujours: le temps est court, la vie n'est que fumee
Amours, amours, ne durent qu'un jour, et se diluent a jamais.
Assis tout seul au bord de la riviere,
Son corps brise, eparpille par elle.
Et la pluie qui tombe efface,
Tous les pas et toutes les traces
D'une idylle qui meurt et s'enfuit...
dans l'oubli, oh! riviere...
dans l'oubli...
J.C. M (San Diego) -
Mathématiques !
Envoyé par Isodore Ducasse le 29/12/2004 à 22:00
O mathématiques sévères, je ne vous ai pas oubliées, depuis que vos savantes leçons, plus douces que le miel,
filtrèrent dans mon coeur, comme une onde rafraîchissante.
J'aspirais instinctivement, dès le berceau,à boire à votre source, plus ancienne que le soleil,et je continue encorede fouler le parvis sacré de votre temple solennel,moi, le plus fidèle de vos initiés.
Il y avait du vague dans mon esprit,un je ne sais quoi épais comme de la fumée; mais, jen sus franchir religieusement les degrés qui mènent à votre autel, et vous avez chassé ce voile obscur, comme le vent chasse le damier.
Vous avez mis, à la place, une froideur excessive, une prudence consommée et une logique implacable.
A l'aide de votre lait fortifiant, mon intelligence s'est rapidement développée, et a pris des proportions immenses,au milieu de cette clarté ravissante dont vous faites présent,
avec prodigalité, à ceux qui vous aiment d'un sincère amour.
Il mériterait l'épreuve des plus grands supplices;car, il y a du mépris aveugle dans son insouciance ignorante; mais, celui qui vous connaît et vous apprécie ne veut plus rien des biens de la terre;secontente de vos jouissances magiques; et, porté sur vos ailes sombres, ne désire plus que de s'élever, d'un vol léger, en construisant une hélice ascendante, vers la voûte sphérique des cieux.
La terre ne lui montre que des illusions et des fantasmagories morales; mais vous, ô mathématiques concises, par l'enchaînement rigoureux de vos propositions tenaces et la constance de vos lois de fer, vous faites luire, aux yeux éblouis,un reflet puissant decette vérité suprême dont on remarque l'empreinte dansl'ordre de l'univers.
Mais, l'ordre qui vous entoure,
représenté surtout par la régularité parfaite du carré,l'ami de Pythagore, est encore plus grand; car, le
Tout-Puissant s'est révélé complétement, lui et ses attributs, dans ce travail mémorable qui consista à faire sortir, des entrailles du chaos, vos trésors de théorèmes et
vos magnifiques splendeurs.
Aux époques antiques et dans lestemps modernes, plus d'une grande imagination humaine vitson génie, épouvanté, à la contemplation de vos figures symboliques tracées sur le papier brûlant, comme autant de signes mystérieux, vivants d'une haleine latente, que ne comprend pas le vulgaire profane et qui n'étaient que la révélation éclatante d'axiomes et d'hyéroglyphes éternels, qui ont existé avant l'univers et qui se
maintiendront après lui.
Elle se demande, penchée vers le précipice d'un point d'interrogation fatal, comment sefait-il que les mathématiques contiennent tant d'imposante grandeur et tant de vérité incontestable, tandis que, si elle les compare à l'homme, elle ne trouve en ce dernier quefaux orgueil et mensonge.
Alors, cet esprit supérieur,attristé, auquel la familiarité noble de vos conseils fait sentir davantage la petitesse de l'humanité et son incomparable folie, plonge sa tête, blanchie, sur une main décharnée et reste absorbé dans des méditations
surnaturelles.
Il incline ses genoux devant vous, et sa vénération rend hommage à votre visage divin, comme à la propre image du Tout-Puissant.
Pendant mon enfance, vous m'apparûtes, une nuit de mai, aux rayons de la lune, sur une prairie verdoyante, aux bords d'un ruisseau limpide, toutes les trois égales en grâce et en pudeur, toutes les trois pleines de majesté comme des reines.
Vous fîtes quelques pas vers moi, avec votre longue robe, flottante comme une vapeur, et vous m'attirâtes vers vos fières mamelles, comme
un fils béni.
Alors, j'accourus avec empressement, mes mains crispées sur votre blanche gorge.
Je me suis nourri, avec reconnaissance, de votre manne féconde, et j'ai senti que l'humanité grandissait en moi, et devenait meilleure.
Depuis ce temps, ô déesses rivales, je ne vous ai pas abandonnées.
Depuis ce temps, que de projets énergiques, que de sympathies, que je croyais avoir gravées sur les pages de
mon coeur, comme sur du marbre, n'ont-elles pas effacé lentement, de ma raison désabusée, leurs lignes
configuratives, comme l'aube naissante efface les ombres de la nuit!
Depuis ce temps, j'ai vu la mort, dans l'intention, visible à l'oeil nu, de peupler les tombeaux, ravager les champs de bataille, engraissés par le sang humain et faire pousser des fleurs matinales par-dessus les funèbres ossements.
Depuis ce temps, j'ai assisté aux révolutions de notre globe; les tremblements de terre, les volcans, avec
leur lave embrasée, le simoun du désert et les naufrages de la tempête ont eu ma présence pour spectateur impassible.
Depuis ce temps, j'ai vu plusieurs générations humaines élever, le matin, ses ailes et ses yeux, vers l'espace, avec la joie inexpériente de la chrysalide qui salue sa dernière métamorphose, et mourir, le soir, avant le coucher du soleil, la tête courbée, comme des fleurs fanées que balance le sifflement plaintif du vent.
Mais, vous, vous restez toujours les mêmes. Aucun changement, aucun air empesté n'effleure les rocs escarpés et les vallées immenses de
votre identité.
Vos pyramides modestes dureront davantage que les pyramides d'Égypte, fourmilières élevées par la
stupidité et l'esclavage.
La fin des siècles verra encore, debout sur les ruines des temps, vos chiffres cabalistiques, vos équations laconiques et vos lignes sculpturales siéger à la droite vengeresse du Tout-Puissant, tandis que les étoiles s'enfonceront, avec désespoir, comme des trombes, dans l'éternité d'une nuit horrible et universelle, et que l'humanité, grimaçante, songera à faire ses comptes avec le jugement dernier.
Merci, pour les services innombrables que vous m'avez rendus.
Merci, pour les qualités étrangères dont vous avez enrichi mon intelligence.
Sans vous, dans ma lutte contre l'homme, j'aurai peut-être été vaincu.
Sans vous, il m'aurait fait rouler dans le sable et embrasser la poussière
de ses pieds.
Sans vous, avec une griffe perfide, il aurait labouré ma chair et mes os.
Mais, je me suis tenu sur mes gardes, comme un athlète expérimenté.
Vous me donnâtes la froideur qui surgit de vos conceptions sublimes, exemptes de passion.
Je m'en servis pour rejeter avec dédain les jouissances éphémères de mon court voyage et pour renvoyer
de ma porte les offres sympathiques, mais trompeuses, de mes semblables.
Vous me donnâtes la prudence opiniâtre qu'on déchiffre à chaque pas dans vos méthodes admirables de l'analyse, de la synthèse et de la déduction.
Je m'en servis pour dérouter les ruses pernicieuses de mon ennemi mortel, pour l'attaquer, à mon tour, avec adresse, et plonger, dans
les viscères de l'homme, un poignard aigu qui restera à jamais enfoncé dans son corps; car, c'est une blessure dont
il ne se relèvera pas.
Vous me donnâtes la logique, qui est comme l'âme elle-même de vos enseignements, pleins de sagesse; avec ses syllogimes, dont le labyrinthe
compliqué n'en est que plus compréhensible, mon intelligence sentit s'accroître du double ses forces audacieuses.
A l'aide de cet auxiliaire terrible, je découvris, dans l'humanité, en nageant vers les bas-fonds, en face de l'écueil de la haine, la méchanceté noire et hideuse, qui croupissait au milieu de miasmes délétères, en s'admirant le nombril.
Le premier, je découvris, dans les ténèbres de ses entrailles, ce vice néfaste, le mal! supérieur en lui au
bien.
Avec cette arme empoisonnée que vous me prêtâtes, je fis descendre, de son piédestal, construit par la lâcheté de
l'homme, le Créateur lui-même! Il grinça des dents et subit cette injure ignominieuse; car, il avait pour adversaire quelqu'un de plus fort que lui.
Mais, je le laisserai de côté, comme un paquet de ficelles, afin d'abaisser mon
vol...
Le penseur Descartes faisait, une fois, cette réflexion que rien de solide n'avait été bâti sur vous.
C'était une manière ingénieuse de faire comprendre que le premier venu ne pouvait pas sur le coup découvrir votre valeur inestimable. En effet, quoi de plus solide que les trois qualités principales déjà nommées qui s'élèvent, entrelacées comme une couronne unique, sur le sommet auguste
de votre architecture colossale?
Monument qui grandit sans cesse de découvertes quotidiennes, dans vos mines de diamant, et d'explorations scientifiques, dans vos superbes domaines.
O mathématiques saintes, puissiez-vous, par votre commerce perpétuel, consoler le reste de mes jours de la méchanceté de
l'homme et de l'injustice du Grand-Tout!
En savoir plus:
http://www.cavi.univparis3.fr/phalese/MaldororHtml/documents/Biographie.htm
-
le destin
Envoyé par anonyme le 15/12/2004 à 16:08
Vivre intensément
l'instant présent
Ne plus penser à rien
Croire que tout va bien
Se laisser diriger par le vent
Se laisser diriger par le temps
Croire que la vie n'a pas de fin
Et se laisser vivre en son destin
Ce destin peut-être une personne
Sauf, si cet personne t'abandonne
Alors on croit que rien ne va plus
Que tout bonheur à disparu
Dans ce moment, crois en toi
Ecoute en toi cette petite voix
Celle qui est tout au fond de ton coeur
Et CE destin sera meilleur... -
PENSEES CREPUSCULAIRES ...
Envoyé par kacem_loubay le 12/12/2004 à 11:42
PENSEES CREPUSCULAIRES …
A UNE CERTAINE MUSE :
Rose. M. M.
Avec le temps j’oublie l’autre rive
J’oublie cette main tendue pour une autre
L’eau cristalline n’est qu’un leurre
Le fleuve qui reflète de belles images
Est plein de profonds tourbillons noirs
Qui cachent des abîmes en mouvement
Avec les mois qui passent je prends racine
Du fond de mon cœur anesthésié depuis lors
Surgissent autant de clameurs pour tout effacer
Je manifeste mon désir de rompre les digues
De donner à mon sang la sève de la continuité
Permettre à mes membres la puissance d’antan
Remettre et corriger le parchemin de l’errance
Je vis d’instabilité comme un ciel d’automne
Des arbres qui meurent debout tous décharnés
Des arbres qui changent de couleurs au fil des jours
Je ressemble aux uns comme aux autres, je persiste
Je relève la tête haute, vis avec mon indifférence
Du calepin de voyage j’enlève plusieurs noms
J’y mets d’autres en attendant l’éclosion finale
On ne vit pas de mots sans respirer leurs parfums
On ne boit pas de paroles qui s’envolent avec l’éther
De la glace des jours les beaux souvenirs s’étiolent
Comme s’effacent de ma mémoire ce qui est éphémère
Je ne crois plus comme avant à la vue de la pleine lune
De toute sa clarté éternelle elle est devenue dépoétisée
Même les étoiles que je scrutais de mon isolement
Me semblent de plus en plus enfouies dans la poussière
Je peux dire que je remets sur le visage le voile froissé
Que je cache autant de joies, d’amours, de messages…
Du timbre de ma voix silencieuse je perds l’accent
Et mes lèvres exsangues balbutient contre la paroi
En ruminant quotidiennement toujours les mêmes refrains
Je ne sais plus où me mène ma propre et froide destinée
Ma monture est épuisée à force de galoper le clos espace
Parcourir difficilement les endroits habituels et caillouteux
Suivre à la trace les méandres de mon fleuve sauvage
S’accrocher aux ailes des contingents d’oiseaux migrateurs…
De l’autre rive ne me parvient plus ni la brise, ni son écho
Le parfum de l’envoûtement s’éclipse brusquement
Et la plume crie au tarissement de la source des écrits
Je chevauche de nouveau les flancs rugueux de la solitude
Mes mains renouent avec les rênes délaissés sur la selle
De l’arbre à palabre arrosé des larmes des années
Les mille et une feuilles de l’amitié se fanent et tombent…
Muse, sirène océanique, mes rimes lyriques s’estompent
L’eau stagnante vit d’évaporation, moi de mes jours écoulés
Peut -être je suis sous l’effet d’un étrange coucher du soleil
Ou encore mon extravagante âme est prise par sa folie
De voyager seule, librement, dans l’éternelle… galaxie
ECHARPE DES MOTS ...
Envoyé par kacem_loubay le 12/12/2004 à 11:40
ECHARPE DES MOTS...
Je porte la blessure béante
D'un certain moi intérieur
Comme un parchemin hiéroglyphique
Des anciennes civilisations englouties
La lecture par le biais de mon corps
Est une transparence virtuelle
Une vitre qui laisse deviner
Les pourtours d'un vase en kaléidoscope
Je ne fais plus appel...
L'avocat du diable est mort
Electrocuté par une décharge ionisée
Sous le crucifix de l'intolérable
je refuse souvent les fards circonstanciels
De l'import-export médiatisé à outrance
Je vis à l'amont d'une demeure
D'une colline mouvante et verdoyante
D'où monte l'exhalaison nostalgique
Des fleurs et des terres remuées
Mon visage tuméfié signe la controverse
Par l'avènement des conflits ancestraux
Des parricides/fratricides et la suite...
Je remonte à reculons l'échelle du passé
De la machine infernale de la rétrospective
Et de la glace plissée par la main
D'un destin borgne qui vit en concubinage
Avec d'autres sorts liés par l'intimité verbale
Déferle le défilé monotone/monocorde
Qui se brise sur les récifs du déjà vécu...
Ma source inépuisable procède par élimination
L'autocensures fœtale, acte gratuit permanent
D'une mémoire ménagée, menacée
A une autre cure de rajeunissement
Des eaux qui stagnent dans la profondeur
D'un oubli remué à intervalle irrégulier
Reconnaissent l'effort d'un autre débit
Tout clame le retour de l'innocente enfance
Le rythme de l'accent longuement formulé
Vœux, ô Combien recherché dans les archives!
Je : C'est l'autre force qui décline
Ce Je/Désir foudroyé...
Cette traverse de pont branlant
Qui mène vers la remise en scène
De la chute magistrale
D'un rideau qui tombe/couperet d'un verdict
Et jugement qui vit dans la transaction
Je suis et demeure convoitise de l'instabilité
L'aigle qui lime ses griffes retroussées
Fait le tour d'horizon de ses ailes distendues
Tout en suivant d'un oeil évasif
La trajectoire ondulante de sa proie
Avant de décider l'ultime action
De fendre les airs glaciaux de sa voltige
Je dénie à la nuit tout engagement
L'heure est pour le repos des guerriers
Pour les rêves incommensurables...
Pour l'articulation de l'union procréatrice
Des futures générations aléatoires
Les copulations mixtes des fantasmes imbriqués
Je regarde le lit de l'inconfort
Quand le sommeil est porté disparu
Et s'engage dans la dissection des lieux
Je suis sous l'effet des différentes hypnoses
D'ajournement en ajournement je trébuche encore
Dans l'éternité d'un moi en vadrouille
Des créneaux des remparts de l'exil
Je vois une ombre se profiler de l'ombre
L'invulnérable archer du temps guette
L'arc ajusté à la limite d'un geste fortuit
Déjà la cible est à portée et en avance
Sur le cadran d'une horloge bipolaire
Un point, rien qu'un point minuscule...
Qui chancelle, atteint sur le gravats
L'heure est l’heure dans sa vraie temporalité
L'heure pour moi est une autre heure
Dans son indifférence et son éloignement
L'aube pointe dans mon cœur sédentaire
Je re/commence à frémir
Salut à toi, ange de l'autre rive bercée
Mon lit est peuplé de rêves en extension
Et aussi de milliers de ... rayons solaires
Qu’en avez vous fait
Envoyé par l'équipe le 25/11/2004 à 00:31
Qu’en avez vous fait ?...
Vous aviez mon cœur,
Moi j’avais le votre :
Un cœur pour un cœur,
Bonheur pour bonheur !
Le vôtre est rendu,
Je n’en ai plus d’autre ;
Le vôtre est rendu
Le mien est perdu !
La feuille et la fleur
Et le fruit lui même
La feuille et la fleur
L’encens, la couleur .
Qu’en avez vous fait,
Mon maître suprême ?
Qu’en avez vous fait,
De ce doux bienfait ?
Comme un pauvre enfant
Quitté par sa mère,
Comme un pauvre enfant
Que rien ne défend.
Vous me laissez là
Dans ma vie amère,
Vous me laissez là,
Et Dieu voit cela !
Savez-vous qu’un jour
L’homme est seul au monde ?
Savez-vous qu’un jour
Il revoit l’Amour ?
Vous appellerez
Sans qu’on vous réponde,
Vous appellerez,
Et vous songerez !...
Vous viendrez rêvant
Sonner à ma porte,
Ami comme avant ,
Vous viendrez rêvant.
Et l’on vous dira :
« Personne » …elle est morte
On vous le dira
Mais qui vous plaindra ?
-
The strengh of Poetry...
Envoyé par JPC le 16/11/2004 à 20:47
The poesy is a moment of diversion,
The poet doesn't cease,
Without drum or trumpet,
To find you,
Through it's feet or nose,
Such two hearts, Who seek themselves,
And can touch itself,
All the sons of language
Are not useful that have to weave,
Between him and you,
The fabric of the meeting,
Sometimes fugacious,
Little important the talent,
The style, The rules, the accent,
Where the eternal escarmouches,
Some critics who make fly,
The poet has heart,
The poet has the courage, all growing thin,
To deliver itself has you,
Respect the poets,
Respect them if you cannot like them,
For nothing can, Against your false roads,
Concrete pressure explosion,
They proclaim only one word,
“Galvaudé” but never outdated,
LOVE,
Let you enter.