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» Les contributions des internautes - Page 16/23
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Les gros cailloux ...
Envoyé par Unknown le 04/05/2005 à 19:26
Un jour, un vieux professeur de l'Ecole Nationale d'Administration Publique(Enap) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.
Ce cours constituait l'un des
cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait doncqu'une heure pour faire passer sa matière.
Debout, devant ce groupe d'élites (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un,lentement,puis leur dit : « Nous allons réaliser une expérience » .
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de quatre litres qu'il posa délicatement en face de lui.
Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça
délicatement, un par un, dans le grand pot.
Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il
leva lentement les yeux vers ses élèves et demanda :
« Est-ce que ce pot est plein ? »
Tous répondirent « Oui ! » .
Il attendit quelques secondes et ajouta :
« Vraiment ? »
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient
rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux
puis brassa légèrement le pot.
Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre
les cailloux, jusqu'au fond du pot. Le vieux prof leva de nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda :
« Est-ce que ce pot est plein ?»
Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
L'un deux répondit : « Probablement pas ! » .
« Bien ! » répondit le vieux prof. Il se pencha de nouveau et cette fois,sorti de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versale sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.
Encore une fois, il demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? » . Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent :
«Non ! ».
« Bien ! » répondit le vieux prof. Et comme s'y attendaient ses prestigieux
élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot
jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva les yeux vers son groupe et demanda :
«Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? »
Le plus astucieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : «
Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de
rendez-vous, plus de choses à faire. »
« Non, » répondit le vieux prof. « Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas
les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais faire entrer
tout le reste ensuite » .
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces
propos. Le vieux prof leur dit alors :
« Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille ? Vos amis ? Réaliser
vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Vous relaxer ? Prendre le temps ? Ou.. toute autre chose ?
Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses gros cailloux en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles, on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants.
Alors, n'oubliez pas de vous poser la question :
quels sont les gros cailloux dans ma vie ? Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot ! »
D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et
lentement quitta la salle.
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Nous sommes des survivants!
Envoyé par Amelie le 03/05/2005 à 23:21
Nous sommes des survivants
(Ceci est pour ceux qui sont nés avant 1940 )
Nous sommes nés avant la télévision, avant la pénicilline, le vaccin anti-grippe , les aliments surgelés, les photocopies, les lentilles de contact et la pilule .
Nous vivions avant le radar, les cartes de crédit, la fission de l’atome, le rayon laser et le stylo bille ; avant les laves vaisselles électriques, les séchoirs rotatifs, les couvertures chauffantes, l’ai conditionné, les vêtements sans repassage, avant que l’homme ne marche sur la lune.
Nous nous sommes d’abord marié et ensuite avons vécu en semble , « suranné » n’est-ce pas ? Nous pensions que le fast food était ce qu’on mangeait pendant le carême et qu’un big mac était un grand manteau de pluie . Il n’y avait pas de flirt par l’Internet, ni de courrier électronique.
Nous datons de l’ère d’avant les crèches et d’avant les pampers. Nous n’avions jamais entendu parler de modulation de fréquence , de traitement de texte, de four à micro ondes , de platine laser, ni de jeunes portant une boucle d’oreille.
Pour nous le partage du temps c’était le plaisir d’être ensemble , « draguer » signifiait tirer quelque chose de lourd. On ne parlait pas de pizzas, de Mac Donalds ni de café soluble .
Un ordinateur était quelqu’un qui conférait un ordre ecclésiastique, une puce était un parasite et une souris de la nourriture pour les chats. Les paraboles se trouvaient dans la bible et non sur les toits . Un site était un point de vue panoramique, fumer était à la mode et un joint empêchait un robinet de couler . L’herbe était pour les vaches et le coke était entreposé dans la cave. Une personne gaie (gay) était quelqu’un qui mettait de l’ambiance dans une réunion et avant 1948, made in Japan avait le sens de la « pacotille ».
Nous qui sommes nés avant 1940, nous devons être une race robuste , quand on pense à tous les changements auxquels nous avons du nous adapter. Pas étonnant que nous nous sentions sûrs de nous et prêts a tout affronter, y compris l’euro électronique .
More and more numerous are signs of misdeeds and wrong-doings made by people
under stress, in our society...
"Voluntary simplicity" or the conscious and intentional will to ease up,
and therefore moderate our ways, is perhaps the answer to terrorism and
the clash between civilizations that create the widening gulf separating
our worlds.
Here, in CONCORDANCE, taking the time to rest, to read, even to write,
are respected...
One of the great publicity kingpins in our "waste-away"/consumer society
doesn't hesitate to write:
"Publicity is Dead!" or, even more, "The Internet is certainly mankind's
greatest invention... it is "IT" which, perhaps one day, will make all
wars obsolete because all men will be culturally equal.
All this can only happen with KNOWLEDGE. The problem is that, very
early, we create "materialistic" children!
Actually, we should make them POETS, because only POETS can save the
world... because materialistic people have killed it..." J.S.
"Internaut" friends, this site has a task, a meaning, a message... use it
to the full, make it yours, enrich it with your humanity, your knowledge,
your love of this earth and its people... and then, poets and artists
will survive..."
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PESCALUNO !
Envoyé par Marie Laure le 18/04/2005 à 14:13
PAROLES de « PESCALUNO » !
Je bondis hors de ce lieu noir où le temps interminable et l'immobilité insupportable m'atterraient. Le soleil soudain m’aveugle ! Mais peu à peu, je distingue des centaines de regards qui m'observent, me toisent. Où suis-je ? Pas dans mon champ préféré mais dans un cercle clos de rouge sang, au sol de sable blond. Seul, face à des hommes en habits étincelant de lumière et d'autres plus nombreux, à l'écart sur des gradins, fuyant ce soleil que j'aime infiniment et que je recherche passionnément.
Lâché dans l’arène, je fonce tel un aigle sur sa proie car je n'ai jamais eu peur de rien. Malgré tout (et c'est bien animal !), je recherche un visage connu. Personne ! Je repère deux hommes et une femme qui paraissent amicaux et devant lesquels j'ai envie de rester campé. J'ignore toujours le pourquoi de ma présence ici.
Observation ! Attente ! Que me veut-on ? Je sens une alliée en cette spectatrice inconnue. Peut-être sait-elle ce qui m'attend ! Ses ondes me transmettent un message : courage et méfiance envers ces hommes en piste ! Elle a l'air de me trouver beau dans ma robe noire ! Je sens malgré tout qu'elle est subjective et qu'elle connaît mal les règles du jeu dans lequel je sais maintenant que je vais jouer le premier rôle.
Les deux hommes qui l'entourent, eux, d'après ce que je peux entendre, lui expliquent avec passion (et patience) l'esprit du combat, la beauté d’un tel spectacle. Moi, je profite de leurs mots qui me guident dans les différentes phases de ce qu'ils nomment « corrida ». Les écoutant, j'apprends vite comment bien me comporter. J'ai enfin compris ce qu'ils attendent !
Je vais leur montrer, moi, comment réagit un taureau brave, combatif et intelligent. J'apprends vite. Cet homme avec la pique ne me fait pas peur : lui et son cheval, ils vont voir ce dont je suis capable ! Je ne suis pas lâche ! Mon sang coule mais ils n'arriveront pas à m'anéantir, à me dominer ! Le cheval tombe entraînant avec lui son Sancho Panza ... S'ils veulent recommencer, je me battrai encore ! Il me pique à quatre reprises, je me défends avec force. Je sens que Marie-Laure (c'est son prénom) reste toujours de mon côté. Cela m'encourage et quelle fierté quand André, amoureux de la corrida, reconnaît mon courage. Il n'en revient pas de mon comportement ! Je vais continuer ! Il va être encore plus surpris !
Le torero : excellent ! J'adore sa faena et je le lui montre ! En fait, depuis toujours, dans mes prés, je rêvais de rencontrer quelqu'un avec qui je puisse combattre aussi proprement, aussi passionnément, aussi bravement ! J'aime ce jeu et le public est gagné par ma lutte avec cet homme que j'estime. Si c'est cela « la corrida », je ne comprends pas pourquoi on ne m'en a pas parlé auparavant ! Yonnet détenait le secret et c'est sûrement cela l'explication : il aurait puni quiconque l'aurait trahi!
Je l'aperçois d'ailleurs, mon maître, attentif, pas très loin de mon petit groupe de nouveaux amis qui s'anime avec d'autres copains très aficionados. Ils s'enthousiasment. Mon alliée commence à vibrer aux passes du torero. Je lui en rends grâce car elle m'encourage. Cette muleta me plaît bien et la suivre est un véritable plaisir ! Un régal, ces passes ! Le torero m'enchante ! Je ne refuse rien. La faena me sublime ! OLE ! J'adore !
Je commence à comprendre également que ma fougue au combat enflamme les amoureux de la corrida. Que ces arènes qui vibrent sont belles ! Exceptionnels ces « OLÉ » à l'unisson, ce paso-doble, cette fanfare « lansarguoise » (J’ai entendu plusieurs fois ce mot « Lansargues » et j’ai cru comprendre que c’était le village de mes amis !). Je me sens «allegre», mes copains aussi d'ailleurs ! J'aurai au moins connu ça avant de mourir !
Mais que se passe-t-il ? André fait circuler un mot que je ne comprends pas :
« INDULTO ».
Devant la joie de ma copine, je n'ai pas de mal à décrypter ses pensées : je sais qu'elle désire que je vive ! A mon étonnement, je la vois sortir un papier blanc (André vient de lui expliquer comment procéder pour m’éviter la mort). Je vois mes amis se lever, agiter leurs mouchoirs, leurs papiers blancs, pour moi, rien que pour moi ! C'est beau ! Le torero s'arrête de toréer. Quelle ambiance ! Formidable ! La grâce m'est accordée ! Je vais pouvoir quitter ces arènes, profiter de la vie dans les prés parmi les miens !
Je regarde une dernière fois ma copine Marie-Laure, rayonnante, qui passe un après-midi fantastique. Elle apprécie beaucoup plus que lorsque je l'ai aperçue tout à l'heure, pour la première fois. Je lui suis reconnaissant de m'avoir tout de suite donné l'envie de m'en sortir, inconsciemment, par des ondes bizarres qu'elle me transmet sans cesse ! Mes copains ne cachent pas leur satisfaction : ils rient, applaudissent à tout rompre, s'embrassent. Beaucoup d'émotions. C'est ça vivre ! On me fait rentrer mais moi, je serais bien resté un moment de plus avec eux !
Il y a cependant une chose que je vais regretter : ne plus pouvoir revenir en piste pour combattre une seconde fois avec un autre torero !
Adieu mes amis ! Je suis fier de mon nom ! Je suis né sous une bonne étoile (la lune et le soleil sont mes maîtres !). Ravi de vous avoir fait vibrer et d'avoir donné à ma copine le goût de cet affrontement entre les toreros et nous, les taureaux ! Bel après-midi dont je me souviendrai longtemps et elle aussi ! Son grand frère Dédé et son ami Charles lui ont transmis un peu de leur virus « passion corrida » !
Confidentiellement, je dois vous dire que personne ne pourra maintenant m'interdire de raconter mon aventure à mes compagnons qui ne vont pas en croire leurs oreilles ! Ils vont encore dire que j'exagère ! Je leur murmurerai, pour ne pas les effrayer, les brûlures des « bandarillas », la douleur des piques et je leur crierai la beauté des habits de lumière, la majesté du torero, son talent à toréer, le plaisir de danser avec lui, de me mouvoir autour de sa muleta, bref de participer à une corrida riche en couleurs et en émotions.
Tout à l'heure, si je traverse Lansargues (ce n'était pas prévu au programme), je penserai à mes amis et je leur mugirai : « VIVE la VIE ! ».
Marie-Laure (MLB)
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Qui dit ...
Envoyé par Scarlett le 11/04/2005 à 15:15
Qui dit que l’Amour meurt
N’a jamais su aimer
Même l’Amour raté
Triomphe de la mort
Ainsi même la nuit
Garde toujours poudré
D’étoiles chaque grain noir
De l’ombre abandonnée
Par le chagrin des fées
Qui dit que l’Amour meurt
N’a jamais su aimer .
S.R.H
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Ce fichu tango
Envoyé par secadou le 08/04/2005 à 16:28
J'enrage de voir les soirs de bal
Sous l'orage ou dans le mistral
Des femmes belles souvent éprises
Bannies au ban plutôt que prises
Attendant vainement ce soir
D'être invitées: danser ou boire?
Ni l'un ni l'autre ne se déplace
Ce n'est pas jour de la ducasse!
Les hommes seraient-ils des goujats
A les voir ainsi traîner le pas?
N'inviter que leur coutumières
Eviter les rencontres extraordinaires?
Ainsi vous les dégouterez
D'avoir songé vous rencontrer!
Puis-je vous assurer messieurs
Sans vouso paraitre trop sentencieux
Qu'en chaque femme jeune ou vieille
Se tient une belle petite merveille...
Qu'oser enfin les découvrir
Plutôt que les laisser moisir...
Secadou
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Extinction des feux !
Envoyé par Bonpan le 01/04/2005 à 13:15
Rien ne fut, et rien ne va être
Seule est la vie au temps présent
Le moment est toujours à naître
L'instant est mort : il tue le temps
Je vois l'espace à ma fenêtre
Le froid sur mon dos se répand
Mon coeur m'est-il ami ou traitre ?
Et cet esprit qui file au vent...
Qu'est cet Amour ? A me repaître
De ce deuil d'un vieux pénitent
S'éloignent l'esclave et le maître
Et l'homme , et la femme ...et l'enfant !
Un Dieu de feu, un Dieu de sang
Eteint mon vouloir et mon être.
Aurélien Bonpan.
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