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» Les contributions des internautes - Page 11/23

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Princesse arpente la capitale...
Envoyé par Princesse le 31/05/2006 à 13:42

Princesse arpente les trottoirs de la capitale d'un pas décidé mais le visage plein de chagrins. Princesse a froid. Elle serre un peu l'écharpe à son cou, elle accélère le pas. La petite valise qu'elle tient lui semble de plus en plus lourde. Elle n'a pas pris le métro, elle avait envie de marcher. Ce soir, Princesse dort à l'hôtel.

Hier, en rentrant, Petit Poète a vomi sur l'édredon, sur l'oreiller et sur la main de Princesse et Princesse, qui n'aime pas les mauvais jeux de mots, lui a quand même dit que c'était la goutte qui faisait déborder le vase. Elle est allée terminer sa nuit sur le canapé. Elle est allée ruminer son amour pour Petit Poète sur le canapé. Ca a duré toute la nuit. Et ce matin, quand elle est arrivée au bureau, elle avait arrêté sa décision. Ce soir, Princesse dort à l'hôtel. Demain, elle verra. Elle se demande, Princesse, si Petit Poète est déjà rentré à la maison. Et puis elle chasse cette idée de son esprit. Elle se trouve héroïque, Princesse. Elle sait qu'elle sauve sa peau.

Elle a ouvert sa valise dans la chambre beige et bleu, elle a fait couler un bain, elle essaie de se détendre, dans l'eau brûlante et le parfum tiède de la mousse. Elle pense au Petit Poète des premiers jours. Elle a un hoquet - et comme elle est seule, elle le laisse grossir en sanglot. Elle pleure dans son bain, Princesse, nue et belle. Petit Poète, parfois, s'asseyait sur le bord de la baignoire pour lui lire ce qu'il venait d'écrire. Il avait la mine d'un enfant qui offre son cadeau de fête des mères et elle le trouvait beau. Elle disait "je t'aime, Petit Poète" et Petit Poète souriait. Ce soir, Princesse est à l'hôtel. Elle regarde l'heure, elle suppose que Petit Poète est encore au comptoir d'un bar qui sent la vieille bière et le tabac froid, un quelconque café des sports ou de la gare. Ca tarit ses larmes et alors Princesse est en colère.

Elle sait qu'elle ne pourra pas s'endormir tout de suite. Elle pense à Petit Poète qui lui offrait des fleurs. Elle pense à Petit Poète qui allumait des bougies. Elle pense à Petit Poète qui lui faisait l'amour. Princesse se regarde dans le miroir, elle se trouve plutôt jolie, elle est au bord de s'en vouloir d'être partie sans rien dire. Mais elle chasse encore cette idée, elle ouvre le mini-bar et y trouve des bouteilles que Petit Poète aurait vidées en quelques minutes alors elle le referme avec une moue de dégoût. Elle se souvient des amis de Petit Poète.

Petit Poète les invitait à la maison, au début. Et c'est elle, Princesse, qui avait mis le holà. Ils buvaient trop, ils étaient bruyants et grossiers, Petit Poète avait sur Princesse des gestes obscènes qui amusaient la galerie. Elle se souvient de tout ça. Elle se souvient que c'est elle qui lui a dit d'aller boire ailleurs. Elle pense un instant que c'est sa faute, à elle, si Petit Poète s'est greffé au zinc. Elle s'en veut presque, à nouveau, alors elle allume une cigarette et elle se frotte les yeux.

Elle sauve sa peau, Princesse. Hier, Petit Poète a vomi sur leur couple. Il a dit qu'il ne l'avait pas fait exprès. Quand elle s'est levée, ce matin, elle a vu qu'il n'avait pas changé les draps, il dormait de l'autre côté du lit, le visage luisant de sueur, la bouche ouverte. Princesse garde cette image-là comme on conserve une icône. Juste après, elle prend le souvenir de leur premier baiser, si tendre et tant attendu. Elle les place côte à côte, ces deux images, sur le couvre-lit brodé, et elle s'allonge pour les regarder. Les deux lui disent qu'elle a eu raison : raison de l'aimer et raison de le fuir. Ce soir, Princesse est à l'hôtel et Petit Poète n'en sait rien.

Elle a voulu appeler pour lui dire mais elle s'est ravisée. Elle a posé la main sur le combiné plusieurs fois. Elle a même commencé à composer le numéro. Mais Princesse ne sait pas ce qu'elle aurait dit à Petit Poète, si jamais Petit Poète avait décroché. Elle pense qu'elle aurait dû laisser un mot, une lettre, n'importe quoi. Et puis, elle essaie de se rappeler de la dernière fois où Petit Poète a cherché des rimes pour en faire un bouquet. C'était il y a longtemps et Princesse se rend compte avec regret que Petit Poète n'est plus vraiment un poète. Il ne lui a rien dit. C'est lui qui a triché.

Alors elle s'endort, Princesse, le visage lisse dans les draps clairs.

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FELICIANO MEJIA HIDALGO, le poète des khipus. Par Serge Pey
Envoyé par SP le 29/05/2006 à 14:02


De Feliciano Mejia on entend toujours un cri. Car la langue est coupée sur laquelle on écrit. Le poète arrache la langue de sa bouche et écrit ainsi sur une page de chair. Lentement avec le stýlet de son peuple, sur les arbres ou sur les sables de ses accouchements et de ses mers. Quand il écrit, sa bouche est ainsi vidée de sa langue, sa bouche est seule, sa bouche est un trou. Et c'est dans cette bouche sans langue que le poète va chercher son cri.

Au fond de ce puits il jette la chaîne et remonte le seau rempli d'invisible où il sait lire ses mots. Avec sa gorge et ses dents. Le poème de Feliciano Mejia résonne ainsi de ce gouffre. Miroir exact des précipices des montagnes sur le chemin inca de la poésie moderne.

JJoooorR ! est ce cri. Combien de fois l'ai-je entendu dans les échos de mes nuits ou dans les montagnes du Pérou quand nous habitions ensemble à Huancayo ou à Ciudad de Dios. Quand sa mère nous réveillait dans la fumée noire des cuisinières à pétrole et nous servait des sardines hachées avec de l'oignon.

Car le poème de FM est fait avec les matières du quotidien péruvien comme un cochon d'Inde mangé vivant qui dort sous la plaque de fer où reposent les cailloux de la faim.

Pour dire son poème Feliciano Mejia construit d'abord un feu et dispose devant lui des offrandes pour son peuple et les dieux sans dieu de la poésie. Ici le feu, ici les plumes, ici la petite eau, ici le verre d'alcool et la rose. Un livre de Feliciano Mejia c'est aussi un poncho qui cache le coeur et les armes, les lettres et les photos, la bibliothèque de la montagne et du torrent. Un livre qui cache l'aigle de son coeur.

Pour lire FM il faut rentrer d'abord la tête par le trou de la couverture, sortir ses mains par les bords et commencer à faire le poème. Il faut ensuite replier le poncho et laver ses mains.
Quand il fait froid le poème de FM recouvre le corps de celui qui dort.
Quand il s'agit de faire le feu, il cache les braises aux yeux de l'ennemi puis les active pour ceux qui de loin décèlent les signes. Étoiles des feux de la Croix ou de la Grande Ourse qui tourne dans la poêle à frire du ciel. Étoile du grand repas pour le vagabond céleste.
Quand il s'agit de marcher, le poème est un drapeau et la vieille couverture flotte devant escortèe par ses condors. Je n'ai connu de drapeau hissé par Feliciano Mejia qu'une vieille couverture déchiquetee par les corbeaux.

La poésie est cet oiseau que le sorcier ramène de la montagne et qu'il attache par les pattes avec des liens de cuir sur le col du taureau qui attend sur la place du village. La poésie se sont ces bijoux que les femmes

arrachent de leurs oreilles dont elles recouvrent les ailes de l'oiseau. C'est la lutte entre l'aigle et le taureau. L'aigle comme une banderille vivante sur la nuque de verre de l'animal du labyrinthe.
Puis ce sont les yeux crevés de l'oiseau qui monte droit vers le soleil de Midi dans son méridien vertical. C'est le poitrail du taureau qui explose à coups de bâton de dynamite. Mythe contre mythe. Poème contre poème. Le poème indien contre le poème espagnol, angle au noramericain.

De Montségur en passant par Lima ou Huancayo c'est du compagnon de route dont je voudrais parler. A Monségur dans cette neige de 1987 accompagnè par les flûtes et les tambours d'alerte et les trompes du soleil. J'avais invité alors mes amis à un vaste rassemblement contre toutes les inquisitions. Il y avait là, devant la tombe d'espoir de tous les réprimés du monde, au pied du champ des brûlés, Adonis, Ahmed Ben Dhiab, Yves Rouquette, Guy René Doumayrou, Jacques Demarcq, Bernard Heisieck et bien d'autres...Et là aussi FM lança son cri, JJooooorR ! devant l'aigle qui tournait dans le ciel comme un nuage pur. Face au massacre des cathares le poème seul pouvait se souvenir du présent des massacres.

La poésie de Feliciano Mejia appartient à ce qu'il est habituel d'appeler la poésie engagée. Mais si engagement il y a, elle reste engagée à côté de la montagne et de la pierre, du précipice absolu, du camion fou rempli de mineurs, des poulets vivants jetés dans les filets, des hauteurs du Macchu Picchu, des observatoires millénaires des étoiles dont les rayons nous traversent le cerveau à la manière d'une acupuncture de lumière.
On peut écrire à côté de la beauté des fleurs et sur la beauté des fleurs. On peut écrire aussi sur l'homme. Et l'honneur des poètes est de ne pas oublier l'homme dans le poème comme cet enfant qui crachait son sang dans un pot de yaourt vide sur un trottoir de Lima. Heureux de cracher son sang car il pouvait espérer plus de charité que son frère qui n'en crachait pas.
FM est de cet honneur et de cet engagement. De cette poésie de libération.

La page est la survivance du dessin du chamane, tracé à même la terre, pour contrôler les forces du monde. L'écriture des noeuds que pratique Feliciano Mejia répond à ce besoin. Les Khipus, ce système d'écriture de noeuds sur une corde, dont la signification reste en partie perdue, est retrouvée par le poète qui réalise avec elle une écriture à la fois mnémotechnique et rituelle.
FM suspend ses cordes nouées dans les endroits où il récite, il les attache partout, aux poignées des portes et aux fenêtres, autour des cous, sur les poignets, sur les yeux. Il récite en faisant des voeux, des noeuds entre les mots et les choses qui existent ou n'existent pas. Le mot est écrit la chose est liée. Le poète est le centre de ce noeud.

Les anciens péruviens réalisaient des écritures de noeuds sur une corde.
Feliciano Mejia est un Khipukamayoq qui a, comme ses ancêtres, le privilège de lire les khipus devant le peuple assemblé à l'occasion des cérémonies et des fêtes rituelles. Feliciano Mejia est la revanche des Khipukamayoqkuna assassinés du Pérou par l'occupant impérialiste d'Espagné, de la Grande-Bretagne et de les Etats-Unis. Devant les yeux brûlés de ses frères, devant leurs doigts coupés il n'oublie pas. Il prédit l'avenir, en même temps, des hommes et du poème, dont il cèle l'avenir par des pierres d'espérance.
Ce n'est plus lui qui écrit, mais ce sont ces doigts et ses yeux, qu'il serre ensemble dans sa couverture de feu.

Feliciano Mejia était cet enfant perdu dans la foule devant la cathédrale de Lima quand le conseil provincial de la ville décréta en 1535 la destruction systèmatique des écritures de noeuds et l'extermination des maîtres de lecture.
Il y a cinq cents ans Feliciano Mejia regardait déjà l'horreur.
Feliciano Mejia il y a cinq cent ans écoutait les yeux en larmes. Il a eu le temps de voir le dernier noeud que fit le poète des noeuds. Feliciano Mejia est ce 'Maître de lecture' ressuscité, lisant sur des cordelettes les noeuds espacés, égrenant ces noeuds comme un chapelet, retrouvant la parole et la psalmodie.
La technique des khipus a été perdue. Mais le poète Feliciano Mejia retrouve dans son oralité le khipu de ses ancêtres. Son corps, entouré de cordes à noeuds, est sa page d'écriture. C'est son corps lui même qui dit parce qu'il est enserré par l'écriture des noeuds. Feliciano Mejia est en même temps le poète le plus vieux et le plus jeune du Pérou.

Faire un noeud, c'est aussi manifester dans un acte l'emprisonnement de la 'chose' dite sur le fil vertical de la parole. La corde est une parole et les noeuds sont les 'choses' du réel.

Sa poésie est une marche.
Il dit : mon ami est une montagne qui porte le nom du grand chien.
Il dit : il faut jeter l'alcool à terre avant de boire.
Il dit : il ne faut jamais annoncer la date de son départ.
Il dit : faisons le cercle pour parler et ouvrons-le pour laisser partir la parole comme une fumée.
Il dit : attrapons l'aigle et donnons lui le poème à porter.

Marcher avec ce poète c'est changer les chaussures de la poèsie.
C'est l'écouter avec des pieds dans les oreilles.
C'est manger le nuage qui lutte contre le ciel.
C'est hisser la corde qui voit l'avenir du poème.

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Vive la Poésie !
Envoyé par Marila le 26/04/2006 à 20:29

Fresques

Les as-tu vus ces vieux passants
Arborant leurs batailles leur rêves
Les yeux emplis de songes
Les mains vêtues de gestes
Une histoire sur leurs lèvres
Les as-tu vus passer
résistants à l’automne
Voletant irréels dans un monde concret
Les as-tu vu passer

(ce cortège sublime
Don't ils ont le secret)
Ce sont les vieux poètes
Qui passent en nos regards
L’éternelle jeunesse agite leur pensée
Les éternels amants du matin et du soir
Nous les dirions absents notre vision nous trompe
De toutes les batailles ils sont bien présents
Ils portent un étendard de mots et de couleurs
Ils traversent le temps sillonnant la parole
Impromtu symphonie jaillissant dans leur cœur
Sonate de poèmes colombe Qui s’envole
Ils sont à nos cotés et cheminent tout seuls
Nous ne saurons jamais
La racine carrée du poids de la parole

Marília Gonçalves
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Festival de poésie à sauver...
Envoyé par L'équipe Concordance le 03/04/2006 à 12:48

Bonjour,

 

Vous êtes peut-être déjà au courant : l'édition 2006 des Voix de la Méditerranée, le festival de poésie de Lodève, est gravement menacée.

En l'état actuel, si aucun partenaire n'intervient, ce festival de poésie unique en son genre, qui transformait toute une ville en un lieu de rencontres entre les différentes cultures du bassin méditerranéen (avec lectures, concerts, récitals, contes, marché du livre...) n'a aucune chance de survivre.

Une pétition vient d'être mise en ligne :
http://helixnet.free.fr/
www.lac-salagou.com

A.M - Imprimer cette news


exposition:g.todaro-c.horn
Envoyé par horn le 13/03/2006 à 06:48

Gianni Todaro et Catherine Horn ont le plaisir de vous inviter au vernissage au "CANAP'HOUSS"
Saint Just -625 route de lansargues.Vendredi 17 mars- a partir de 18h30.Exposition jusqu'au 29 avril.
Cordialement

Gianni et Catherine - Imprimer cette news


Pour les poètes...
Envoyé par l'équipe le 16/01/2006 à 21:52

«Vous demandez si vos vers sont bons. Vous me le demandez. Vous l’avez demandé à d’autres. Vous les envoyez à des revues. Vous les comparez à d’autres poèmes, et vous vous inquiétez si d’autres rédactions refusent vos tentatives. Hé bien (puisque vous m’avez autorisé à vous conseiller), je vous prie de renoncer à tout cela. Vous regardez vers le dehors, et c’est là précisément ce que vous devriez ne pas faire aujourd’hui. Personne ne peut vous conseiller ni vous aider, personne. Il n’est qu’un seul moyen. Rentrer en vous même. Cherchez la raison qui, au fond vous commande d’écrire ; examinez si elle déploie ses racines jusqu’au lieu le plus profond de votre cœur ; reconnaissez-le face à vous même : vous faudrait il mourir s’il vous était interdire d’écrire ? Ceci surtout : demandez-vous à l’heure la plus silencieuse de votre nuit : dois je écrire ? Creusez en vous même vers une réponse profonde. Et si cette réponse devait être affirmative, s’il vous était permis d’aller à la rencontre de cette question sérieuse avec un fort et simple « je dois », alors construisez votre vie selon cette nécessité, votre vie, jusqu’en son heure la plus indifférente, la plus infime, doit faite signe et témoignage pour cette poussée. Approchez- vous alors de la nature . Essayez alors, comme un premier homme, de dire ce que vous voyez vivez, aimez, perdez. »...

Extrait de « Lettres à un jeune poète » de Rainer Maria RILKE. Collection livre de poche .
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Les vieux démons !
Envoyé par Fatma le 02/01/2006 à 12:25


Je sais la peur, la solitude
Je sais l’odieuse incertitude,
Et toi tristesse, je te connais,
Et je sais l’insécurité.

Je te connais, toi nostalgie,
Et toi triste mélancolie.
Je te connais aussi l’angoisse,
Qui étreint et vous glace,
Et je sais le désespoir,
Et les longs jours où tout est noir.

Du puits je connais le fond,
Ce gouffre noir et si profond.
Je connais tous les démons
Même ceux qui n’ont pas de nom.
Je vous connais depuis l’enfance,
Nous sommes de vieilles connaissances.

Mais aujourd’hui j’ai envie
De vous dire A DIEU c’est fini.
Fini les jours où tout est gris,
Finis les jours où il fait nuit.

Plus de nuits blanches et de cauchemars
Je prends un nouveau départ.
Adieu les pleurs et la misère,
Je vous préfère la lumière.

Fatma Akrout.

(pour celles et ceux qui veulent mieux connaitre le travail de F. Akrout photographe et poète écrivez-nous )
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