Présentation du recueil « 12 haïkus. Poèmes de Jean Joubert. Aquarelles de Raphaël Segura. Texte d’ouverture de Jacques Guigou. » (éditions l’Impliqué) par Raphaël Segura et Jacques Guigou.
Lectures de haïkus
Projection de « La Séranne »: voix de Jean Joubert/ œuvres de Raphaël Segura
- Jean Joubert traduit en allemand
Projet « Les poètes traduisent les poètes »: partenariat Ville de Montpellier/ Ville de Heidelberg et Maison de la Poésie Jean Joubert/ Maison de Heidelberg
Avec Nadine Grüner, Annie Estèves, Jean-Claude Crespy, Michaël Glück, Jean-Claude Forêt, Anne Barbusse.
Lectures en français et en allemand
- Jean Joubert traducteur
Hommage de l’Université Paul Valéry où Jean Joubert a été professeur de littérature anglo-américaine
Jean Joubert et Denise Levertov, lectures bilingues des traductions croisées, avec Vincent Dussol
-Jean Joubert et Frédéric Jacques Temple, par Brigitte Temple-Portal
- Jean Joubert, Michel Cosem, Encres Vives, par Eric Chassefière
- Textes d'hommages et lectures de textes et poèmes de Jean Joubert avec la participation notamment de Brigitte Temple-Portal, Annie Estèves, Stephen Bertrand, Marie-Agnès Salehzada, Christian Malaplate, Quine Chevalier, François Szabo, Jean-Claude Forêt, Jean-Louis Kérangueven, Jacques Guigou, Odette Michel, Adélaïde Héliot, Raphaël Segura, Jacquy Gil, Eric Chassefière...
- Présentation des rencontres du Printemps des Poètes 2025
Poésie Volcanique ! Envoyé par Margode le 03/03/2025 à 21:51
Colère
Je vois des éclairs dans mes rêves éveillés
Zébrés couleur feu dans la nuit étoilée.
Le tonnerre explose dans ma poitrine,
Des flammes jaillissent de ma bouche vipérine.
Pourquoi pourquoi tant de colère
Qui étouffe mes certitudes?
Où es-tu vilaine sorcière
Que j’attrape tes griffes de turpitude.
Hurler au vent mauvais qui éparpille
Mes douces humeurs aux couleurs des jonquilles;
Haïr ce noir dessein entre ses mains
Qui colle à ma peau de parchemin.
Oublier dans le vide de l’espace
La douleur du silence qui s’efface,
Le brouhaha des paroles inefficaces
Envahit mon cœur de glace.
Margode
À mon Karl. Envoyé par Marilia le 05/03/2025 à 05:24
A mon Karl qui a rejoint les étoiles cette nuit!
Repose en paix
Je t’aime tellement
Il aime la mer vaste où le soleil s’allonge,
Ses vagues qui caressent son esprit pleins de songes..
Le pêcheur solitaire y trouve son chemin,
L’onde berce ses heures, le sel baigne ses mains.
Son cœur est portugais, fier enfant de sa terre,
Où les chants du passé traversent les frontières.
Patrie où le vent danse et s’enlace aux rochers,
Elle vit dans ses yeux comme un ciel étoilé.
Il marche dans les bois quand l’automne murmure,
Et cherche, humble cueilleur, les dons de la nature.
“Merci la forêt”, souffle-t-il doucement,
En voyant sous ses pas s’ouvrir le firmament.
Il aime les éclats d’une fête éternelle,
Le vin qui fait chanter, la danse qui s’en mêle.
Ses rires résonnent, francs, ses sourires sont gravés,
Là où l’instant triomphe pour une éternité.
Sa fille a treize ans, douce promesse à venir,
Un sourire, une force qui le fait s’épanouir.
Autour de lui, famille, frères et sœurs aimants,
Sont les pierres du pont qui traverse le temps.
Ainsi va celui qui en paix avec le monde,
L’esprit libre et serein, va où la vie abonde.
Des bois aux océans, dans l’ombre ou sous l’éclat,
Il embrasse le monde, le serre dans ses bras.