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Envoyé par L'équipe Concordance le 19/06/2024 à 18:58
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Discours de la servitude volontaire : ce faux pouvoir que l'on prête aux tyrans! Envoyé par Jack le 19/06/2024 à 19:01
« Le 1er novembre 1530, bien avant que l’on ne célèbre Halloween la veille, Étienne de La Boétie vint au monde.
Écrivain humaniste et poète français, il fut un très proche ami de Montaigne — qui lui rendit ce célèbre hommage dans les Essais : « En l’amitié dont je parle, elles se mêlent et se confondent l’une en l’autre, d’un mélange si universel, qu’elles effacent, et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant : Parce que c’était lui, parce que c’était moi. »
L’œuvre majeure de La Boétie reste incontestablement le Contr’un, ou Disours de la servitude volontaire, qui fut originellement publiée par fragments en latin, à partir de 1574, et par la suite, en intégralité deux années plus tard.
Et probablement est-ce là l’un des textes que notre époque aurait le plus besoin de relire – gardant à l’esprit qu’Étienne l’écrivit certainement à 18 ans.
Ce plaidoyer contre l’absolutisme démontre, aujourd’hui encore et avec une actualité troublante, combien le confort de l’habitude nous maintient dans une position servile.
Et bien avant l’heure du syndrome de Stockhom, La Boétie raconte que les dominés prenant part à leur domination s’en trouvent heureux.
Et ainsi, le tyran n’a que le pouvoir qu’on lui concède. « Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres », écrit La Boétie.
« Certainement le tyran n’aime jamais, et n’est jamais aimé. […] Il ne peut y avoir d’amitié là où se trouvent la cruauté, la déloyauté, l’injustice. Entre méchants, lorsqu’ils s’assemblent, c’est un complot et non une société. Ils ne s’aiment pas, mais se craignent. Ils ne sont pas amis, mais complices. »
De l’aliénation d’une société par elle-même, aux racines de l’anarchisme, et de la désobéissance civile, La Boétie livrait une réflexion puissante sur la structure pyramidale, qui régit depuis toujours, semble-t-il, nos sociétés.
À relire, incontestablement. »
Vernissage et expositions ! Envoyé par Aline le 20/06/2024 à 09:45
GALERIE SAINT-JEAN - 71 CHALON SUR SAONE
Isabelle NOLLOT présente les œuvres d ´Aline JANSEN
Peintures
INVITATION VERNISSAGE
Vendredi 21 juin 2024 à partir de 18h30 - En présence de l’artiste
« Un jour nous comprendrons que la poésie n'était pas un genre littéraire mal vieilli mais une affaire vitale, la dernière chance de respirer dans le bloc du réel »
Puisque dévoiler, mes jambes
Cause des tremblements de terre,
Et mes cheveux cyclones et vents froids.
Puisque un bout de ma gorge
Fait monter la mer
Et des terrains glissent
Au son de ma voix .
Puisque mon sein qui allaite
Provoque famine et misère
Et que mes bras nus
Réchauffent le climat.
Puisque mon sourire
Déstabilise l’univers
Et réveille tous les instincts bas.
Puisque je suis derrière toutes les catastrophes naturelles,
Alors crains moi
Car force divine je suis
Et le misérable mortel, c’est toi.
Taous Ait Mesghat
( poétesse berbère)
Sang rouge . Envoyé par Team le 06/07/2024 à 08:51
Camus
« Je sais bien quelle profondeur de traditions me sépare d’un Africain ou d’un Musulman. Mais je sais bien aussi ce qui m’unit à eux et qu’il est quelque chose d’eux que je ne puis mépriser sans me mépriser moi-même »