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Envoyé par L'équipe Concordance le 14/11/2022 à 09:27




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Envoyé par MLB le 14/11/2022 à 09:31

Pour obtenir gratuitement la news en format PDFmerci de nous écrire directement sur le site.

Les médias en parlent...
Envoyé par Alex le 15/11/2022 à 12:53

Bonjour,
Merci de votre fidélité !
De nombreux lecteurs nous interrogent pour mieux connaître le héros ou l’héroïne de cette mésaventure grammaticale.
Poussin Gaffe! qui, vous ne l’ignorez pas, a plein d’amis dans sa basse-cour vous renvoie donc au « canard » (du 2/11/2022) qui même « enchaîné » n’a perdu ni langue ni bec…





Irremplaçables ?
Envoyé par Phillipe le 01/12/2022 à 10:38



« Nul n’est irremplaçable », une phrase que l’on entend chaque jour, dès lors qu’il s’agit de commenter le départ, le remplacement, l’éviction de quelqu’un que ce soit au travail, dans la vie intime, amicale…. La formule, inlassablement répétée, s’est transmise au point de se présenter comme une évidente vérité là où, elle n’est qu’un lieu commun éculé.

En suivant la formule, on comprend vite que n’étant pas « irremplaçables », les personnes sont alors « remplaçables » avec un glissement vers l’interchangeabilité. De prime abord, la phrase parait banale, inoffensive ; mais ses effets sont dévastateurs. A saper le principe fondamental de l’irremplaçabilité du sujet, c’est la déshumanisation que l’on sacralise. Qu’on ne s’y trompe pas, être irremplaçable n’a rien à voir avec un refus d’être remplacé, c’est en revanche avoir la conscience aigüe que la responsabilité implique une exigence d’irremplaçabilité. A l’heure où les processus de subjectivation au sein de l’État de droit sont plus que jamais fragilisés, il est essentiel que ce dernier ne cède rien sur les principes qui le fonde. Un individu dans un État de droit doit pouvoir « devenir sujet » et trouver des alternatives à l’individualisme forcené érigé comme modèle. L’individualisme éloigne de l’individuation qui est garante de la vitalité de la démocratie. L’enjeu apparait nettement : retisser les liens entre l’individu et le collectif. Le principe de l’irremplaçabilité du sujet est un pilier qui autorise à vivre ensemble, il doit être une revendication sur laquelle ne pas transiger. Car si nous sommes une société d’individus, être sujet de son histoire et de son devenir n’est jamais donné a priori. Chaque individu aura son chemin particulier pour y tendre. Il lui appartient de le découvrir au travers des espaces existants ou à venir. Agir, s’impliquer personnellement est aussi une façon de faire vivre l’individuation. Ne faut-il pas oser faire ce que réellement on peut faire ? Devenir irremplaçable, c’est alors former une singularité qui n’est plus sous la tutelle dont elle s’est affranchie. Une façon de lutter contre un nihilisme ambiant et de ne rien lâcher : ni de soi (et donc de son irremplaçabilité) ni du souci des autres, ce qui tend à se rejoindre. Ce n’est qu’au cœur d’un collectif que les sujets peuvent s’affirmer. Reliés et singuliers »
P.B

Touchez pas au …Tango !
Envoyé par Paul le 13/12/2022 à 06:17

« Les questions liées au genre qui travaillent la société depuis quelques années et qui défraient parfois la chronique (mais pas votre chroniqueur, entièrement bénévole) commencent à pointer le bout de leur nez dans le mundillo du tango.

Jeudi dernier, un article du Parisien relatait la mise à l'écart au motif de "discrimination" d'une personne qui donnait des cours de danse de salon à Sciences-Po Paris depuis des années, dans le cadre d'activités proposées le soir, hors cursus universitaire. L'enseignement de cette professeure est jugé trop "old school" par ses élèves notamment du fait qu'elle déplorerait que les personnes du même sexe dansent ensemble, mais aussi parce qu'elle refuserait d'y employer les termes "leader-follower" plutôt que "hommes-femmes". Et elle aurait eu bien raison, halte aux anglicismes.

L'article, et les reprises partielles de cet article dans d'autres journaux, mettent l'accent sur les cours de tango argentin (une danse qui ne fait pourtant pas partie des "danses de salon") pour caricaturer la situation à des fins idéologiques opposées. Alors répétez après moi plusieurs fois, et de plus en plus vite "le tango c'est plus macho que le chachacha", "le tango c'est plus macho que le chachacha", "le tango c'est plus macho que le chachacha",... (c'est encore plus difficile avec "la muchacha donna sa langue au chat qui la mâcha").

Sur fond de lutte idéologique contre les "progressistes", le journal "conservateur" Le Figaro donne la parole à la défense https://www.lefigaro.fr/vox/culture/sciences-po-paris-ignore-ce-qu-est-la-nature-du-tango-et-son-histoire-20221212

Il semblerait surtout que l'administration de Sciences Po qui s'était récemment vue reprocher par ses étudiants sa complaisance envers l'un de ses professeurs dans l'affaire Duhamel https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/affaire-olivier-duhamel/video-affaire-duhamel-quand-un-secret-tu-pendant-vingt-ans-a-fait-se-dechirer-une-famille_4638795.html, a cette fois-ci comblé leurs désirs préventivement. Et puis, il faut bien que la future élite commence par tester sa tyrannie sur le petit personnel avant de l'appliquer à grande échelle »
Votre dévoué Paul

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