Concordance ©
Bienvenue
Welcome
Bienvenido
Français
English
Español - en construccion

1 visiteur en ligne
 

Accès membres

Compte :
Mot de passe :

Devenir membre

Accueil

Artistes

Oeuvres

Services

A vous!

Plus!



Zone d'administration

Souhaitez-vous recevoir la newletter de Concordance

Une fois par quinzaine!

Une fois par mois !

Toujours !

Jamais!



      >> C O N C O R D A N C E

» Lire une actualité

Grand concours de poésie !
Envoyé par L'équipe Concordance le 30/01/2021 à 22:13

Imprimer la nouvelle - Envoyer la nouvelle à un ami

» Commentaires

Le règlement du concours !
Envoyé par Team Concordance le 30/01/2021 à 22:23

Bonjour à toutes et tous,

En cette année COVID nous renouvellons le thème (si nécessaire) du "LIEN " en interculturalité !

Le règlement du concours est visible en cliquant dans le menu à gauche du blog, sur "concours".

Le règlement pour cet anniversaire de nos 22 ans est le même que pour 2009 .
Mais cette fois le concours sera primé de lots.

A vos plumes et pinceaux pour les peintres

L’ETRE et le SAVOIR !
Envoyé par Amélie le 06/02/2021 à 08:40


« Le savoir être renvoie à notre personnalité profonde, à notre éducation, à nos valeurs. C’est pourquoi le faire évoluer n’est pas aussi facile que de faire évoluer des savoir-faire, rappelle notre invitée, spécialiste du coaching en entreprise.

Qu’est-ce pour vous, le savoir-être ?

Cornet-Butcher : le terme « savoir » renvoie à la connaissance, le mot « être » au soi, à la personnalité, telle qu’elle s’est forgée au fil de la vie et des expériences traversées. Dans le savoir-être, on est au niveau de l’identité, des valeurs personnelles, et de ce que la personne en projette à l’extérieur. Très souvent derrière les savoir-faire, figure cette dimension qui se rattache à l’être. Par exemple, la délégation est un savoir-faire que l’on peut acquérir, mais une personne qui est beaucoup dans le contrôle au niveau de son être risque d’avoir toujours du mal à déléguer.
Quelles sont ses manifestations ?

C-B. : Il se traduit dans les relations essentiellement sous forme de comportements, mais aussi d’attitudes, qui révèlent nos croyances, nos sentiments. C’est ce qu’on fait passer de sa personne même sans le formuler et qui fera, par exemple, que les autres ne vont pas se sentir respectés. On peut acquérir un savoir-faire relationnel. Par exemple, on peut apprendre l’écoute : comment se centrer sur l’autre, la capacité à reformuler ce qu’il a dit, etc. Mais s’il n’y a pas derrière une attitude intérieure, une réelle attention, si la technique n’est pas en phase avec les motivations de l’écoutant, elle ne fera pas illusion. Parfois on a vraiment l’intention, mais pas les comportements qui correspondent. Il faut les deux, une cohérence pour que puissent se déployer les aspects positifs du savoir-être : le respect des autres, la capacité à développer un climat d’échanges, reconnaître l’autre et se faire reconnaitre aussi, nouer des relations constructives.
Comment s’y prendre pour grandir en savoir-être ?

C-B. : Il faut d’abord cette prise de conscience. Souvent, ce sont des expériences de vie ou les réactions des autres qui nous y amènent, en nous obligeant à des remises en question. Mais ça ne suffit pas toujours. Il faut aussi avoir envie de changer, en retirer des bénéfices. Et, une fois que l’on est motivé, encore faut-il posséder les savoir-faire : critiques constructives, savoir dire non, s’affirmer sans agressivité ni manipulation. C’est pourquoi, il n’existe pas de recette toute faite. Il faut identifier le nœud des problèmes – au niveau de la prise de conscience, de la motivation, ou des savoir-faire ? – et appuyer sur les bons-leviers. Le coaching porte souvent sur le savoir-être et les résultats sont parfois très surprenants. Le fait de prendre du recul, de se poser les bonnes questions, d’être en phase avec ses motivations, ses propres valeurs… permet de découvrir pour soi ce qui va marcher, dans l’environnement où l’on se trouve. Pour moi, le développement personnel, c’est d’abord se poser les bonnes questions pour trouver une zone d’interaction entre les objectifs de la personne et ceux de l’entreprise.
Pouvez-vous nous donner un exemple ?

C-B. : Une personne de 38 ans, cadre supérieur, a vraiment fait évoluer son management vis-à-vis de ses équipes le jour où elle a compris la façon dont elle était perçue. Elle a pris conscience que son souci de résultats, d’efficacité, avait des conséquences au niveau humain. Que toute la pression qu’elle mettait sur elle-même et sur les autres n’était peut-être pas nécessaire et ne l’aidait sans doute pas à réaliser ce qu’elle voulait. Elle a fait un gros travail de prise en considération des autres et beaucoup de choses ont évolué, y compris pour elle, au niveau de la gestion de son stress. Elle a commencé à prendre soin d’elle et des autres et ses collaborateurs ont également changé en réaction.
Propos recueillis par Marie-Christine Colinon« 

Pour ou contre l'écriture inclusive ?
Envoyé par MLB le 13/02/2021 à 10:46

Commentaire MLB

Même si j’ai toujours œuvré pour l’égalité entre les hommes et les femmes - ou si vous préférez : les femmes et les hommes -, je n’adopterai pas l’écriture inclusive... tout simplement par amour pour notre langue française si riche syntaxiquement et sémantiquement. Le mot “point” en est une preuve, lui tant employé dans différents domaines. Qualifié de ”médian“, il séparait les noms dans les textes anciens et maintenant, l’écriture inclusive l’utilise pour faire apparaître le féminin auprès du masculin (femme·homme) mais il n’est pas si facile de le trouver sur nos claviers modernes... et certain(e)s demandent son ajout à côté des signes de ponctuation que nous utilisons au quotidien.

Si l’on adoptait ce type d’écriture, ce point médian envahirait les textes, les alourdirait, les rendrait souvent incompréhensibles... Faire évoluer la langue ainsi ne la met-elle pas en péril ? On peut aussi se poser une question primordiale : serait-il raisonnable d’apprendre l’écriture inclusive aux enfants, eux qui éprouvent déjà tant de difficultés dans l’apprentissage de notre langue ?

Féminiser des noms de métiers a été une chose légitime mais veut-on passer à la neutralisation des pronoms avec un ”iel“ à la place de ”il/elle”, ”man” pour ”ma/mon”... et autres ? Veut-on réécrire les noms, les adjectifs ”épicènes“ (même forme au féminin qu’au masculin) : débile, fidèle, incomparable, adorable... Incompréhensible... et va-t-on écrire la·le perdrix, la·le papillon, une·un araignée ??? Veut-on des néologismes comme ”heureuxe” correspondant au croisement entre ”heureux/heureuse”, ”freure” pour ”sœur/frère“, ”bel ou biel“ pour ”beau/belle“... De quoi en perdre son latin !

Dans l’écriture inclusive, il est aussi recommandé de placer le féminin avant le masculin (politesse ? - domination ?), de quoi amener bien des réflexions sur l’égalité entre les femmes et les hommes. Se situe-t-elle là, cette égalité tant demandée ???

Rappelons que le mot ”épicène” vient du grec “epikoinos” et signifie ”possédé en commun”. Notion pas si inconvenable !

Je peux comprendre entre autres que le principe grammatical du masculin ”l’emportant” sur le féminin dans les accords d’un adjectif, d’un participe puisse faire débat... sauf qu’on oublie qu’en grammaire, ce “masculin” peut être considéré comme ”neutre” (“règle du masculin générique“, ”genre indifférencié” d’après le linguiste Grévisse). Une mise en commun...

Qu'apporterait l’écriture inclusive à notre langue sinon une complication dans la formulation, la longueur des phrases, leur illisibilité, le temps passé à écrire ces phrases... et in fine un danger pour notre belle langue que l'on maltraite suffisamment ?

Les "POUR" cette écriture veulent-elles·ils réécrire aussi les textes anciens ?
Jetons un œil sur la déclaration des droits de l’Homme si elle était réécrite (j’aime mettre une majuscule qui change tout. L’écriture inclusive préfère parler de “droits humains”) :
« Nul·le homme/femme ne peut être accusé·e, arrêté·e ni détenu·e que dans les cas déterminés par la loi ».

Décidément, ce point médian ne me convainc pas : je préfère ne pas le faire apparaître dans mes écrits et privilégier un autre signe dans ma vie : le = entre les femmes et les hommes au quotidien dans tous les autres domaines.

Est-ce cette sorte d’écriture que vous voulez pour l'avenir de notre langue ?
Et la communication orale avec ”le langage inclusif“, cela vous tente ? Moi pas. Il faudrait alors tourner sa langue plus de sept fois dans sa bouche avant de prononcer une phrase... Pas si simple et déjà recommandé pour autre chose !

Il me semble que notre langue tant à l’oral qu’à l’écrit mérite davantage d’attention plutôt que cette obsession de faire apparaître à tout prix le féminin.

Pour mettre en valeur notre langue, n’y a-t-il pas mieux que cette écriture : veiller à sa correction, au choix des mots, à sa musicalité et surtout à un bon apprentissage... plutôt que de vouloir systématiquement faire apparaître le féminin.

Le combat pour l’égalité des genres, des sexes, à mon sens, ne passe ni par ce point médian ni par l’écriture inclusive mais par d’autres combats nobles et indispensables : égalité des salaires, défense des femmes battues... et tant d’autres.
Alors, OUI à l'égalité dans l’acceptation de nos différences et NON l’écriture inclusive !

PS : Vous trouverez des exemples d’écriture inclusive dans l’article
https://www.fortissimots.com/actualite/items/jai-teste-pour-vouslecriture-inclusive.html
dont voici un extrait. A vous de choisir ! La chanson de Brassens proposée en écriture inclusive me conforte dans mon point de vue.





“Place à la pratique
Virtuellement armé de mon point milieu, je me décide à un premier exercice en prenant l’exemple d’un langage professionnel et technique : comme petite mise en bouche, je jette mon dévolu sur le Code civil, dont la première rédaction date de 1804. En souvenir de mes cours de droit, je pioche parmi les articles les plus célèbres, qui codifient la responsabilité individuelle. Les modifications « inclusives » sont indiquées en rouge.

Article 1240
Tout fait quelconque de l'homme ou de la femme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui·elle par la faute duquel ou de laquelle il est arrivé à le réparer.

Au passage, quelqu’un·e sait-il·elle ce que devient « autrui », outrageusement masculin, en écriture inclusive ?

Article 1241
Chacun·e est responsable du dommage qu'il·elle a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence.

Article 1245
En ce qui concerne les instituteur·rice·s, les fautes, imprudences ou négligences invoquées contre eux·elles comme ayant causé le fait dommageable, devront être prouvées, conformément au droit commun, par le demandeur·esse, à l'instance.

Sur le tout dernier cas, j’improvise : en matière juridique, le féminin de demandeur est bien demanderesse, et non pas demandeuse (qui existe aussi, au demeurant). Mais doit-on écrire ·esse ou ·resse ? Nulle information à ce sujet dans le manuel d’écriture inclusive, qui semble avoir oublié ce cas de figure.
Honnêtement l’essai n’est guère concluant, pas sûr que la Cour de Cassation y retrouve ses petits. La réécriture du Code civil attendra…et le Premier Ministre a sans doute eu raison d'interdire l'écriture inclusive dans les textes publiés au Journal Officiel.

Passons à la vitesse supérieure et convoquons pour la suite de notre démonstration Georges Brassens. Là encore, par le plus complet des hasards, je choisis Le temps ne fait rien à l'affaire, qui date de 1961 :

Quand il·elle·s sont tout neuf·ve·s,
Qu'il·elle·s sortent de l'œuf,
Du cocon,
Tou·te·s les jeunes morveux·euse·s
Prennent les vieux·vieilles mecs·nanas
Pour des con·ne·s.
Quand il·elle·s sont d'venu·e·s
Des têtes chenues,
Des grison·ne·s,
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunot·te·s
Pour des con·ne·s.
Moi, qui balance entre deux âges,
J' leur adresse à tous un message :
Le temps ne fait rien à l'affaire,
Quand on est con·ne, on est con·ne.
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-parent,
Quand on est con·ne, on est con·ne.
Entre vous, plus de controverses,
Con·ne·s caduc·que·s ou con·ne·s débutant·e·s,
Petits con·ne·s d' la dernière averse,
Vieux·vieilles con·ne·s des neiges d'antan.
Vous, les con·ne·s naissant·e·s,
Les con·ne·s innocent·e·s,
Les jeunes con·ne·s
Qui, n' le niez pas,
Prenez les parents
Pour des cons,
Vous, les con·ne·s âgé·e·s,
Les con·ne·s usagé·e·s,
Les vieux·vieilles con·ne·s
Qui, confessez-le,
Prenez les p'tit·e·s bleu·e·s
Pour des con·ne·s,
Méditez l'impartial message
D'un qui balance entre deux âges :
{au refrain}

Verdict : moi mon colon, cell’ que j'préfère, c'est la version de 1961 ! En 2017, il faut reconnaître que ça pique un peu les yeux !

Conclusion

Bon, techniquement parlant, pour ce qui est de l'écriture inclusive, je crois que je vais m'exclure moi-même du mouvement : certes les règles peuvent s'apprendre mais sans l'aide d'un correcteur automatique sur traitement de texte, cette écriture restera malaisée, et pour tout dire impraticable, tant elle ressemble plus à du codage informatique qu’à tout autre chose.
Il ne faut pas non plus être sorti de Normale Sup pour constater que cette nouvelle écriture est manifestement illisible, et l'exemple emprunté à Brassens en est la preuve. Pour sortir de cet écueil, on pourrait être tenté d’adopter des manœuvres d'évitement dans le choix des mots, amenant probablement un appauvrissement de la langue. Sur ce point les détracteurs ont sans doute raison.

Je ne vois donc guère d'avenir à cette forme d'écriture et à son point milieu. Pour autant, je ne crois pas qu'il faille jeter le bébé avec l'eau du bain : (ré)inclure le genre féminin dans le langage avec la féminisation des noms de fonctions et de métiers me paraît une bonne chose : de la même manière que la châtelaine ou la souveraine, l'écrivaine a droit de cité. Et tant pis pour les académicien·ne·s et les auteur·rice·s réactionnaires !

Enfin, avec un possible retour à la règle de proximité associée à la féminisation des noms, plus besoin de point médian ! Cette règle de proximité, en usage en latin et en ancien français, revient à accorder adjectifs et participes passés avec le genre du nom le plus proche dans la phrase.

Mais pour cela encore faudrait-il que l'Académie accepte de sortir de son non-interventionnisme assumé qui pour le coup représente un péril mortel pour la stabilité de notre langue, car désormais tout le monde se sent légitime pour en fixer les usages.”

Pronoms neutres
Envoyé par MLB le 13/02/2021 à 10:57

» Commenter cette actualité

Pseudo :

Email :

Titre :

Commentaire :