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Concordance en Poésie !
Envoyé par L'équipe le 07/04/2010 à 10:54
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Poésie ancestrale... Envoyé par L'équipe le 07/04/2010 à 10:55
Virgile languedocien ? Envoyé par L'équipe le 07/04/2010 à 10:56
Atelier d’écriture « Concordance » dans le jardin du poète « Alexandre Langlade » Envoyé par L'équipe le 26/04/2010 à 13:07
Un bel après-midi passé dans le jardin du poète Alexandre Langlade, sous le soleil, afin de mettre à l’honneur le « Virgile languedocien » !
Une occasion aussi pour s’essayer à l’écriture spontanée.
Chaque participant a laissé courir sa plume…
I – Création collective « Concordance » :
1) Le poète, assis dans le jardin, eut la sensation d’une ombre à côté de lui : une femme… qui essaie d’oublier sa tristesse tout en sachant que cet instant est sacré. Il la revoit, les yeux fermés, telle qu’elle était, si jeune, si belle : pour lui, c’était il y a des années. Qu’est-elle devenue ? Elle l’attend impatiemment et vient vers lui, pleine d’espoir…
2) L’aïeul regardait derrière lui. Sa vie avait été bien remplie : amour, amitié, joie et tristesse. Ses souvenirs lui revenaient en mémoire, assis dans son fauteuil d’osier, sous un arbre centenaire où l’oiseau nous enchante et nous permet d’adoucir notre tristesse. Le chant de l’oiseau lui rappelait l’enfance où assis il contemplait le monde, prêt à le conquérir du haut de ses jeunes ans. Quel conquérant était-il alors… Quels champs de bataille rêvait-il ? Lui seul le savait… Aujourd’hui, assis sous le même arbre, jambes flageolantes, il voit toute l’étendue de ses ambitions.
II – Dix minutes de création individuelle :
1) Je suis assise dans le jardin du poète et j’écris… Ce jardin me rappelle un autre jardin, celui de mon enfance heureuse, de mes jeunes années : c’était pour moi un jardin extraordinaire.
Il me paraissait alors infiniment grand, tout en fouillis d’arbres, d’arbustes, de plates-bandes colorées.
Lorsqu’on a de petites jambes, le parcourir, s’y promener demande plus de temps… J’ai quitté la maison familiale et un peu oublié ce jardin…
Le revoir, des années après, quelle émotion ! Il paraît beaucoup plus petit mais quel bonheur d’avoir gardé intacts tous ces merveilleux souvenirs…
2) L’homme au crépuscule de sa vie se figea sur les bourgeons de roses et en scrutant le cœur de l’un d’entre eux, il ne put s’empêcher de penser aux mystères de la vie.
Les lèvres du bourgeon d’un rose opaline tendaient leurs contours avides de soleil comme peuvent l’être les lèvres d’une jeune fille guettant un baiser. La délicatesse des pétales à l’aube de leur future naissance montrait la fragilité d’une peau qui semblait plus fine que celle de la plus jolie des femmes.
La rose, pensa-t-il, est une femme, c’est sûr. Comment alors pouvoir se retenir de humer le parfum délicat qui exhalait du bourgeon non éclos. Le pur bourgeon ne sachant pas encore qui il était vraiment. La fleur sera-t-elle belle rose blanche ou violine. On ne peut que le deviner en laissant errer son imagination. Telle est la nature : un miroir de l’âme, un champ de contemplation pour un plus que soi.
3) Je suis assise dans le jardin d’un poète. Est-il là ? Est-il ailleurs ?... et j’écris… mais ce ne sera jamais comme ce poète… Ce sera plus intérieur, plus personnel, avec plein de regrets mais surtout avec plus d’amour… !!! et d’espérance…
4) Je suis assise dans le jardin du poète. J’écoute, je pense et je ressens ou je sens des ondes m’aspirer. L’âme du poète est là. Il semble même que l’oiseau chante le poète.
5) Quel doux moment de sérénité et de plénitude dans un moment de solitude ! Aurais-je tout à coup une plume ? Le poète viendrait-il me rendre visite ? Quelle surprise ! L’illusion s’arrête là car je ne suis pas capable d’aller plus loin.
6) Je suis assise dans le jardin du poète et j’écris… Le soleil est mon allié et rayonne comme j’aime. Tout m’enveloppe de douceur et je pense à lui à la si forte personnalité mais si doux avec la langue d’Oc, caressant les rimes. Il aimait regarder la nature. Quelle sérénité de l’imaginer contempler un oiseau, une libellule, une abeille butinant dans son jardin, effleurant sans cesse les pétales colorés de ses conquêtes !
Je suis dans le jardin du Poète ... Envoyé par L'équipe le 04/05/2010 à 09:32