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Ecriture en Concordance.
Envoyé par L'équipe Concordance le 24/09/2009 à 10:01



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» Commentaires

Délire sur le mot (vert)...
Envoyé par Henriette (Norvège) le 24/09/2009 à 10:06

Le vent caressa sa peau tendrement. Les plis de sa robe flottaient autour de ses jambes. Ils cachaient le secret qu’elle avait dit à la forêt. Tous les arbres avec leurs feuilles vertes, fragiles et gracieuses le connaissaient. Des mots énigmatiques… C’étaient ses larmes qui donnèrent la nourriture aux racines.
Le bruit a volé son jardin avec ses fleurs, tes grains, nos sources, vos sentiers. Elle a perdu son arbre. Ses branches.
Les poteaux des réverbères, les rails des trains, les déchets broussailleux : ils sont partout ! Gênants ! Ils bloquent la source de ses pensées… comme des bûcherons irresponsables. L’origine du bruit. De ses larmes.
Elle ne pleure plus. La sécheresse embrasse ses pensées comme un boa constricteur qui étrangle sa victime. Mais les feuilles cachent son secret. Elles sont un pardessus quand elle a froid. Elles sont le soleil à la fin du mois de mai. Un billet doux. Le secret vert qui aide le vent de l’aube et enflamme le soleil couchant. Il reste dans son jardin, sa forêt.

Vive le ver !
Envoyé par Martha (Colombie) le 24/09/2009 à 10:12

Vive le /ver/, son surprenant
Que plusieurs choses représentent.

Soit en ville, soit dans les champs
Je vous assure, il est présent.

Dans les champs...

Les vers de terre que les poules donnent aux poussins
Mais aussi le vert des arbres,
Des collines et des montagnes…
Vert nature, vert plein de vie !

Alors, qu'en parlant de la ville...

Il y aura en verre,
Des vitrines et fenêtres,
Mais aussi plusieurs miroirs
Où se regardent les êtres.

Un autre exemple ?
Les verres pour boire.
Ce son est très versatile... Voyons voir !

Il y a aussi des expressions
Que je trouve parfois amusantes :
"Avoir la main verte" ou "être vert de colère"

Mais le /ver/ que je préfère
C'est aller vers une plage...
Et pendant le coucher de soleil,
Lire les vers d'un bon poème.

Martha.

Vert ...couleur d'espérance.
Envoyé par Christine (Irlande) le 24/09/2009 à 10:15

J’avais plusieurs arbres autour de moi, de grands arbres forts avec une quantité infinie de branches. Les feuilles vertes faisaient une musique avec le vent léger. Le même vent me touchait la peau et faisait danser mes cheveux. Mon esprit dansait aussi avec les arbres. J’étais à l’intérieur de la nature. Je bougeais avec elle jusqu’à me mélanger avec le rythme de la terre, le ciel et tout ce qu’il y a entre les deux. Je tournais mon regard vers le ciel. Je voyais le mouvement des nuages, ces nuages énormes qui observent la terre et qui boivent l’eau des lacs, des rivières et des mers pour ensuite l’offrir aux arbres, à l’herbe et aux fleurs… et le soleil, cette grande boule qui donne la lumière à la terre et qui fait briller les mouvements des danseurs. Je m’étirais entre la verdure de l’herbe et l’infini du ciel. J’étais heureuse d’être cette petite chose dans un monde très âgé. Je pensais à la manière dont ce monde avait observé toute l’histoire des êtres humains et j’étais convaincu qu’il n y avait rien qui puisse m’arriver de vraiment grave.
Je restais là-bas pour regarder le coucher de soleil et attendre la lune. Le ciel offrait un spectacle de couleurs : violet, rose, orange… C’était un tableau en mouvement, plus beau par son impermanence. Je l’appréciais et ressentais de la gratitude pour un cadeau aussi précieux. Petit à petit, le monde devenait obscur. La lune était arrivée pour nous rendre visite et allumer les chemins de la nuit.
Il n y avait rien d’important, comparé au spectacle de la nature.

Excellent
Envoyé par Nauta le 01/10/2009 à 18:51

Félicitations à chacun d'entre vous.

AIR
Envoyé par Mathilde (Norvège) le 02/10/2009 à 12:55

Mathilde (Norvège)


Ici, la terre finit. Entre le ciel et moi,
Entre mer et montagne, elle s'arrête.
La terre est à ses derniers pas, ses derniers poids.
C'est là que je m'envole
Avec mes bras aux plumes blanches.

Qu’ils sont grands et beaux !
Je suis libre.
Le ciel et moi.
Et c'est bon, tout cela.

Mais je doute. Est-ce la terre derrière moi ?
Est-ce que tout est vrai ou pas ?
Je vois derrière moi… mais ne la vois pas.
Juste le vent qui me soulève, qui me pousse doucement,
Ses bras de tous les côtés.

Le bout de la terre est si loin de moi.
Petit et fragile, il a l'air maladroit.
Mais je doute encore une fois. Est-il là ?
Il n'’est pas autre part ? Je me penche. Je me verse
Dans l'air qui me pousse.

Aller où ? Vers là... ou vers là?
Pour mes doutes, le vent m'envoie
"Ne respire plus", dit-il.
"Tu veux quoi d'autre ?".

Je suis là, au milieu du ciel bleu,
Et tombe...

Mais la terre m'accepte dans ses bras.



Une autre idée de l'air !
Envoyé par Ramon (Chili) le 02/10/2009 à 12:59

Ramon (Chili)

L’air de savoir

L’air, ma place, mon élément.
Il n’y a pas de séparation, silence.
Silence profond qui m’appartient.

Danse dans la forêt.
Vert profond qui imprègne tout.
J’avance sous les arbres.

Présence dans la brise.

Je chante les noms de toutes les personnes en jubilant.
Démesure, voyage dans l’inconscient.
Prends ma main,
Laisse-toi porter, amitié sacrée, amour éternel.

La vie qui passe, je la sens sur ma peau.
Images, couleurs. Mes émotions honnêtes, secrètes.

Chanter le sacré et le profane.
Toi en moi, moi en toi.
Vol qui ne finit jamais, air de vie, air de mort.

Pulsion, désir. Faire un pas dans le vide.
Bonheur qui veut rester, ne pars pas !
Malheur, pêché, allez-vous en !

Mixture, mélange des deux pôles.
Un pôle, concept de vie, vie de concepts.


Rêverie sur le thème de l'air.
Envoyé par Henriette (Norvège) le 02/10/2009 à 13:06

Henriette (Norvège)

Un visage absolument parfait, ni points noirs ni boutons ; peau vivante avec des yeux clairs. Le soleil brille sur ce visage. Calme, sain, dans un espace vide. Je me trouve ici, des arbres verts autour de moi. Au-dessus, un ciel profondément bleu et je souviens de ton visage. C’est comme un rêve que je peux me rappeler. Cette face qui me fait perdre mon souffle, qui a l’air calme et pourtant si horrible. Sa beauté qui n’absorbe pas l’air dans mon monde, mais ailleurs, loin, loin d’ici. Mes images, pensées, idées, rêves sont tous là.

Je peux t’aider ? Je vais t’aider ! Aide-moi ! Elle m’étrangle et déteste en aimant. Elle me déshabille avec ses yeux. Je suis nue quand elle me regarde. Les battements de mon cœur augmentent et je manque d’air. Mais quand elle est partie, un morceau de mon âme est perdu. Reviens-moi, serre-moi ! Ton visage que j’empruntais pour mes illusions, je l’aime et je le déteste. J’ai besoin d’air. Je vole dans les nuages légers. C’est froid quand tu m’aides à voler. Nous nous envolons au-dessus des gens qui restent au-dessous de nos pieds. Ils ne respirent pas comme toi et moi. Ils ne pensent jamais comme nous.

Tu me fais peur et en même temps, j’ai une énorme confiance en toi. Tes yeux sont deux étoiles vivantes qui aèrent mon esprit. Pendant un instant, je trouve que tu as tous les éléments : l’air, l’eau, la terre, le feu dans ton âme ! Je veux les adopter même si c’est impossible… Ma bouche ne respire pas comme la tienne. Je pousse de profonds soupirs quand tu ris. Je chante une plainte tandis que tu chantes un air. Et pourquoi ? Nous respirons le même air ? Pourquoi est-ce que nous sommes si différentes ?

Quand je dors, je respire. Mais comment puis-je savoir qu’un jour j’arrêterai ?
Quand tu n’es pas là, je respire sans cesse, sans y penser. Comme tous les autres.

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