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Oedipe : Mon premier roman ! Envoyé par Mass le 26/09/2008 à 18:47
Oedipe : Mon premier roman !
Envoyé par Mass le 26/09/2008 à 18:47
Oedipe le bâtard des deux mondes :
Drôle de titre pour un roman qui inspire autant de sentiments contrastés. IL
fait voyager le lecteur des bas-fonds de Thiaroye à la France des immigrés
et de tous les luxes.
Pas de lamentation ni de social mais de l'humour, beaucoup de sarcasme et un
oeil critique envers les vraies fausses bonnes intentions. On est ému sur
les thèmes d'actualité à contre-courant. On rit et on découvre un nouveau
réalisme d'un point de vue du plus Français des Dakarois si ce n'est du plus
Sénégalais des Montpelliérains.
Oedipe le bâtard des deux mondes, L'Harmattan
Né des amours adultères entre un médecin humanitaire français et une
Sénégalaise mariée à un polygame, Ken Buggul se retrouve dans une famille
d'accueil de la banlieue dakaroise. Après une enfance et une adolescence
tumultueuses au Sénégal, il part à la quête de ses parents biologiques dans
le Midi de la France. Cette quête est l'occasion pour le jeune homme de
décrypter, d'interpréter et d'analyser avec une certaine dose d'humour et de
sarcasme les réalités politiques, culturelles et sociales de ces "deux
mondes". Ce roman entraîne ses lecteurs dans de multiples voyages au Sénégal
et en France avec un regard loin des clichés et des folklores.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=2644
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Vous me demandez ... Envoyé par L'équipe le 29/09/2008 à 21:00
« Vous demandez si vos vers sont bons. Vous me le demandez. Vous l’avez demandé à d’autres. Vous les envoyez à des revues. Vous les comparez à d’autres poèmes, et vous vous inquiétez si d’autres rédactions refusent vos tentatives. Et bien (puisque vous m’avez autorisé à vous conseiller), je vous prie de renoncer à tout cela. Vous regardez vers le dehors, et c’est là précisément ce que vous devriez ne pas faire aujourd’hui. Personne ne peut vous conseiller ni vous aider. Personne. Il n’est qu’un seul moyen. Rentrer en vous-même. Cherchez la raison qui, au fond, vous commande d’écrire ; examinez si elle déploie ses racines jusqu’au lieu le plus profond de votre cœur ; reconnaissez-le face à vous-même : vous faudrait-il mourir s’il vous était interdit d’écrire ? Ceci surtout : demandez-vous à l’heure la plus
silencieuse de votre nuit : dois-je écrire ? Creusez en vous-même vers une réponse profonde. Et si cette réponse devait être affirmative, s’il vousétait permis d’aller à la rencontre de cette question sérieuse avec un fort
et simple « je dois », alors construisez votre vie selon cette nécessité.
Votre vie, jusqu’en son heure la plus indifférente, la plus infime, doit
faire signe et témoignage pour cette poussée. Approchez-vous alors de la
nature. Essayez alors, comme un premier homme, de dire ce que vous voyez vivez, aimez, perdez. »
Extrait de « Lettres à un jeune poète » de Rainer Maria RILKE. Collection
livre de poche .