Concordance ©
Bienvenue
Welcome
Bienvenido
Français
English
Español - en construccion

1 visiteur en ligne
 

Accès membres

Compte :
Mot de passe :

Devenir membre

Accueil

Artistes

Oeuvres

Services

A vous!

Plus!



Zone d'administration

Souhaitez-vous recevoir la newletter de Concordance

Une fois par quinzaine!

Une fois par mois !

Toujours !

Jamais!



      >> C O N C O R D A N C E

» Lire une contribution

Noir destin..
Envoyé par Marie Amiel le 08/05/2003 à 12:03

La nuit était calme, seul le clapotement de l'eau et le chuintement de la mer venaient troubler le silence nocturne. Un paysage grandiose éclairé seulement par la lune ronde, pansue dont les reflets argentés se mouvaient doucement au gré des vagues. De temps à autre le vrillement pointu d'un insecte ajoutait sa note mélancolique.

Que faisait-elle là, seule, assise, silencieuse paraissant suivre le va-et-vient incessant, régulier sur la grève. En s'approchant on pouvait remarquer des larmes silencieuses sur son beau visage. La silhouette gracieuse et jolie et ses longs cheveux bouclés, ne déparaient pas dans ce cadre romantique.

Son chagrin l'absorbait tant qu'elle ne vit ni n'entendit approcher l'homme sur le sable.

Il s'immobilisa pour mieux la contempler, s'en imprégner, la dévorer des yeux, si fragile et si belle, attendant peut être "sa délivrance". Il vit ses larmes et son regard fixe, tourné vers des contrées mystérieuses de son subconcient.

Il était attendu, son instinct avait guidé ses pas vers cette "œuvre" à accomplir encore une fois. Lui seul était désigné, il ferait donc ce que "l'on attendait", sinon pourquoi se serait-il trouvé là, à ce moment même, devant cette beauté à la détresse si évidente…
"Je suis là, calme-toi, lui dit -il mentalement, je viens te délivrer"
Il la surprit par derrière et ses doigts s'enfoncèrent dans le cou gracile.
Pas un cri, pas un geste, seul l'étonnement se lisait dans les yeux de la victime qui retomba mollement sur le sable.
Alors l'homme, son forfait accompli, se pencha afin d'arranger les boucles autour du beau visage. Il lui caressa doucement la joue.
La douceur du geste contrastait avec l'horreur de l'acte.
Il se retourna et disparut dans la nuit…

Marie Amiel.

Imprimer cette news