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» La moitié de nos 70 000 milliards de cellules ne sont pas… humaines !
Nous autres humains, si sages et si savants, nous sommes longtemps pris pour des esprits supérieurs, relevant d’une autre essence, plus noble et élevée que le reste du monde vivant. Notre intellect aux capacités uniques, exceptionnelles, faisait de nous les maîtres du monde. Et puis les chercheurs nous ont fait descendre de ce piédestal. Darwin nous a révélé que nous sommes des primates comme les autres, cousins des grands singes. L’éthologue Frans de Waal à son tour nous a fait comprendre à quel point nous leur ressemblons, dans ses livres malicieux et futés.
Comme nous, ils ont le sens de la justice, font preuve d’empathie, connaissent la générosité ou la jalousie, mais aussi conflits, alliances et réconciliations. Leurs vies et les nôtres ont tant en commun, mais nous ne voulions pas le voir, aveuglés par notre orgueil. Grâce à Peter Wohlebben, génial ingénieur forestier qui excelle à transmettre les découvertes scientifiques, nous savons désormais que les arbres, à leur façon, se parlent, que les plantes éprouvent le stress ou le bien-être, sont capables de mémoriser des informations. Une épatante BD, publiée à l’automne aux Arènes, retrace son parcours.
Mais voici que biologiste Christian Sardet nous livre une révélation plus troublante encore. L’entièreté de ce qui palpite et vit sur terre, animaux, végétaux, bactéries, humains, remonte à une seule sorte de cellule, ancêtre universelle de la vie, dite Luca, pour Last Universal Commun Ancestor. De cette cellule primitive, mère de toutes des cellules, ont progressivement descendu tous les organismes, tous les êtres. Luca, c’est la minuscule origine de notre monde.
Source : Veronique Rodier /Nouvel observateur.
Article proposé par L'équipe Concordance le 03/01/2024 (lu 117 - catégorie : ) -
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